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LES RENCONTRES LITTÉRAIRES

Nathalie Skowronek

LES ESCALES DES LETTRES AVEC NATHALIE SKOWRONEK DU 27 AU 29 MAI 2024 

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Nathalie Skowronek est née à Bruxelles en 1973. Après une agrégation de lettres, elle travaille dans l’édition puis pendant sept ans dans le prêt-à-porter pour femmes. Elle revient à la littérature en 2004 en créant la collection La Plume et le Pinceau pour les éditions Complexe. Elle publie son premier roman, Karen et moi (éditions Arléa, 2011), à trente-sept ans, premier volet d'une trilogie familiale qui nous mène des shtetls de Pologne jusqu'au quartier parisien du Sentier en passant par Auschwitz. Suivront Max, en apparence (éditions Arléa, 2013) et Un monde sur mesure (éditions Grasset, 2017). En 2015, elle fait paraître un essai, La Shoah de Monsieur Durand (éditions Gallimard, 2015) où elle montre que le devoir de mémoire cesse d'être opérant après 70 ans. La carte des regrets, paru en février 2020 aux éditions Grasset, a obtenu l'European Union Prize for Literature 2020. Depuis 2016, elle enseigne au master de l'Atelier des écritures contemporaines de La Cambre/École nationale supérieure des arts visuels.

Elle a également animé l'atelier d'écriture du club Antonin Artaud, un centre de jour pour adultes souffrant de difficultés psychologiques. Depuis septembre 2023, elle enseigne l'écriture romanesque à la Sorbonne. Elle crée en 2021 avec l'écrivain Jean Rouaud les Rencontres de Puyméras. En 2022, elle est reçue à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. En ce printemps 2024 paraissent deux nouveaux ouvrages La voix des Saules (éditions Grasset) et Chienne de guerre, récit jeunesse mis en images par Aurélie Wilmet (Cot Cot Cot éditions) que l’autrice viendra nous présenter lors de ce programme de rencontres dans les Hauts-de-France.

La voix des Saules
éditions Grasset, mars 2024

 

Contactée pour animer des ateliers d’écriture en milieu psychiatrique, Nathalie Skowronek, qui n’en a jamais dispensé, se demande bien ce qu’elle pourrait apporter à des gens atteints de troubles psychiques. Pourtant, sans en comprendre les raisons, elle accepte. Autour de la table, entre exercices d’écriture et confidences lâchées avec une sincérité qui la désarme, elle découvre une humanité en souffrance, digne, sans fard, sans complaisance sur son état de perte, prompte à rire d’elle-même. Elle y reconnaît cette éternelle difficulté de vivre qui attend consolation et reconnaissance. De quoi se poser la question : et elle, où en est-elle dans sa vie, qu’en attend-elle ?

Au fil des séances, de plus en plus confuse et vulnérable, elle voit la distance s’amenuiser entre les participants et elle. Basile qui fuit l’atelier car il lui cause trop d’hallucinations, Pierrot qui déconstruit les phrases des uns et des autres par des jeux de mots vertigineux, Lina, la fine mouche, qui se demande si leur animatrice va aussi bien qu’elle le dit.

Sans nier le gouffre de souffrance qui les sépare, elle lit ses angoisses dans le regard de ceux à qui elle est censée apporter son soutien. Le vrai et le faux, l’art et la vie, le contrôle et le lâcher-prise, le dedans et le dehors, tout s’entremêle dans ce chemin qu’elle parcourt avec ses compagnons de détresse, où l’on croise aussi Virginia Woolf, Ionesco, Prévert, Stevenson. Jusqu’à avoir le sentiment de basculer de l’autre côté du miroir. C’est un nouveau monde qui se dévoile alors, où les faux-semblants, les conventions sociales, les zones de confort s’évanouissent. Dans ce remarquable récit, aussi puissant que ses personnages sont fragiles, émouvant mais dépourvu de pathos, Nathalie Skowronek nous fait remettre en question une certaine idée de la normalité.

Chienne de guerre
Cot Cot Cot éditions, mars 2024

 

Ça tire de partout autour de Maksim, photographe de guerre. Des détonations sourdes qui déchirent le ciel et font trembler la terre. On entend des cris, des ordres lancés, on devine des corps qui se déplacent à ras le sol. À cette hauteur, on ne sait plus trop qui attaque, qui se défend… Maksim est photographe naturaliste pour une agence de presse européenne, c’est un amoureux  des arbres, des fleurs, des animaux, des paysages, sachant observer, attendre, choisir la lumière pour obtenir le bon cliché. Alors qu'il prépare son reportage, la guerre éclate dans son pays. Nous sommes en Ukraine : Maksim, armé de son seul appareil photo, ne peut rester impassible devant le terrible spectacle dont il devient un des acteurs et témoins malgré lui... Avec cette question qui le hante : que peut-il avec ses images ?

C’est ainsi qu’armé de son appareil photo, distingué des combattants par son casque et un bandeau sur lesquels on peut lire les lettres : « P.R.E.S.S.», il se trouve au plus près des détonations « qui déchirent le ciel et font trembler la terre »… A travers cette fiction ancrée dans la réalité et dans l’actualité, Nathalie Skowronek nous entraine au cœur des combats et nous amène à réfléchir sur le rôle de photographe de guerre, quand « faire des photos est aussi une affaire de conscience » « Où s’arrête l’information et commence le sensationnel ». Un dossier très pertinent en fin d’ouvrage complète le récit en mettant en avant les enjeux importants. La guerre est aussi une guerre de l’information où les images peuvent être un instrument de manipulation et le trucage n’est pas toujours détectable avec l’arrivée du numérique et des logiciels de retouche.

Chienne de guerre, inscrit dans la collection Combats, une série de « romans engagés » pour les neuf ans et plus, est un récit de fiction en hommage à Max Levin, photographe de guerre en Ukraine, né en 1982 et mort en 2022 alors qu'il travaillait dans une zone de combat.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 27 AU 29 MAI 2024

) ARRAS : lundi 27 mai à 14h30 - Rencontre littéraire à la Maison d'arrêt**

) ARRAS : lundi 27 mai à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) VALENCIENNES : mardi 28 mai à 14h30 - Rencontre littéraire à la Maison d'arrêt**

) LILLE : mardi 28 mai à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) BAPAUME : mercredi 29 mai à 15h - Rencontre littéraire au Centre de détention**

) GIVENCHY-LES-LA BASSÉE : mercredi 29 mai à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - 19, rue des Charmes*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

Dominique Sampiero

LES ESCALES DES LETTRES AVEC DOMINIQUE SAMPIERO DU 15 AU 19 AVRIL 2024 

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Originaire de l'Avesnois, Dominique Sampiero commence à écrire à l’âge de 16 ans. Devenu instituteur puis directeur d’école, il crée en 1985 la revue d'art et de poésie 15/10 qui réunira poètes, peintres et graphistes et organisera un concours annuel de poésie en publiant quelques recueils. Il quitte l'Éducation nationale en 1999 pour se consacrer entièrement à l'écriture. Poète, écrivain, scénariste, calligraphe et éditeur de livres d’artistes, il a exploré différentes formes d’écriture en restant toujours fidèle à sa région natale - qui nourrit son travail d’auteur - aux personnages et aux thèmes de son univers poétique. Auteur de nombreux romans et de nombreuses proses poétiques, il reçoit le prix du roman populiste pour Le Rebutant (Gallimard, 2003), le prix Max-Pol-Fouchet pour La Vie pauvre (La différence, 1992) et le prix Sorcières pour P'tite Mère (Rue du monde, 2002). En 2014, il reçoit le Grand prix Robert Ganzo pour l'ensemble de son œuvre et pour son recueil La vie est chaude (Bruno Doucey, 2013).

Également animateur d’ateliers de parole et de création, Il est aussi connu pour l'écriture de deux scénarios de longs métrages réalisés par Bertrand Tavernier : Ça commence aujourd'hui et Holy Lola, adaptation de son roman du même nom. Notons parmi ses récentes publications : Inventaire du vide comme neige et fleurs non répertoriées (éditions de Corlevour, 2023) ; L'autre moitié de ton corps (éditions Al Manar, 2020) ; Ne dites plus jamais c'est triste et Où vont les robes la nuit (éditions La Boucherie littéraire, 2020 et 2018) ; En mars 2024 paraît un nouveau recueil aux éditions l'herbe qui tremble, Mon âme ne roule pas en Audi, que l'auteur viendra nous présenter lors de ce programme de rencontres dans les Hauts-de-France.

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Mon âme ne roule pas en Audi
éditions L'herbe qui tremble, mars 2024

 

Dominique Sampiero nous propose ici un texte intime et personnel dont le titre, un rien provocateur, dissimule une méditation sur l’art ou l’insupportable dérision de vieillir. C’est une image pour parler justement de vieillir en pleine conscience. Moins de besoin, plus d’éveil. Un second texte conclut le recueil sur une note plus légère où il est question d’une âme de la marche, de l’idée du paysage comme utopie.

 

On débarrasse la table avec recueillement. On replie la paume sur l’or des miettes. On jette les épluchures dans l’athanor de l’humus, au fur et à mesure.

On n’encombre plus le peu d’espace qu’il nous reste à savourer.

On habitue son corps à dormir peau à peau avec le vide.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 15 AU 19 AVRIL 2024

) ARRAS : lundi 15 avril à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) MAUBEUGE : mardi 16 avril à 14h30 - Rencontre littéraire au Centre pénitentiaire**

) LILLE : mardi 16 avril à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) LONGUENESSE : mercredi 17 avril à 14h30 - Rencontre littéraire au Centre pénitentiaire**

) SAILLY-LABOURSE : mercredi 17 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - rue de Noeux*

) AUBIGNY-EN-ARTOIS : jeudi 18 avril à 13h - Rencontre littéraire au Collège Jean Monnet**

) MAGNICOURT-EN-COMTÉ : jeudi 18 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - rue de l'Europe*

) VENDIN-LE-VIEIL : vendredi 19 avril à 15h30 - Rencontre littéraire au Centre pénitentiaire**

) BUCQUOY : vendredi 19 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - 19 rue Dierville*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

Camille Zabka

LES ESCALES DES LETTRES AVEC CAMILLE ZABKA DU 18 AU 20 MARS 2024 

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Originaire de l'Artois, Camille Zabka est professeure agrégée de lettres modernes, romancière, traductrice et anime des ateliers d'écriture. Elle publie en 2019 un premier ouvrage très remarqué aux éditions de L'Iconoclaste : Celle qui attend. Inspiré d'une histoire vraie, c'est le roman bouleversant d’une famille soudain entre parenthèses après l'incarcération du père, où tout bascule pour sa fille et sa compagne. La lecture et l'écriture vont alors, peu à peu, les aider à tisser un lien qui les unira au-delà des barreaux. Ce récit dépeint en filigrane le chemin d’un père confronté à la réalité carcérale, à la promiscuité, à l’ennui, au manque et contraint d’apprivoiser le pouvoir des mots pour sauvegarder sa relation avec sa femme et sa petite fille. Avec une écriture sans pathos et une langue inventive, poétique et libre, Camille Zabka interroge aussi notre époque, le regard que l’on pose sur l’autre et ce que les hommes sont capables d'imaginer dans les situations les plus difficiles pour conserver les liens et réinventer l’amour.

En 2021 paraît un deuxième roman, toujours aux éditions de l'Iconoclaste, Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants que l'autrice viendra également nous présenter lors de ce programme de rencontres dans les Hauts-de-France.

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Ne crains pas l'ombre ni les chiens errants
éditions de L'Iconoclaste, 2021

Avec ce deuxième roman, Camille Zabka nous emmène en Indonésie à la rencontre d’un couple parfait d’expatriés français. Lui, extraverti, travaille dans l’exploitation de la palme, elle, solitaire, poursuit en indépendante son travail de rédactrice. Dans les premiers temps, les jours sont heureux sur cette île de Java aux paysages somptueux. Cassandra, issue d’un milieu modeste, aime quitter le complexe où vivent derrière leurs hauts murs les Occidentaux, et découvrir seule les villages alentour. Mais bientôt le décor de rêve se fissure : la catastrophe écologique menace l’île, le petit groupe d’expatriés vit refermé sur son égoïsme. La naissance d’un bébé fragilise plus encore son équilibre, comme la rencontre avec un garde-forestier, Amu. Elle vient d’avoir trente ans, et, dit-elle, c’est un âge pour vivre ou pour mourir. Elle fait le choix de vivre : elle s’enfuit. Dans ce récit, vif et vertigineux, Camille Zabka déploie une écriture toute en sensations pour peindre aussi bien les paysages indonésiens que le portrait de son héroïne, une jeune femme instinctive, à la recherche de sa vérité, de sa liberté.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 18 AU 20 MARS 2024

) ARRAS : lundi 18 mars à 15h - Rencontre littéraire à la Maison d'arrêt**

) ARRAS : lundi 18 mars à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) DUNKERQUE : mardi 19 mars à 14h30 - Rencontre littéraire à la Maison d'arrêt**

) LILLE : mardi 19 mars à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) VALENCIENNES : mercredi 20 mars à 14h30 - Rencontre littéraire à la Maison d'arrêt**

) LABEUVRIÈRE : mercredi 20 mars à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - rue Léonard Michaud*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

Jean-Marc FLAHAUT 19/02

LES ESCALES DES LETTRES AVEC JEAN-MARC FLAHAUT DU 19 AU 21 FÉVRIER 2024 

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Jean Marc Flahaut est né en 1973 à Boulogne-sur-Mer. Fasciné par son

« Far West », la plage du vallon de Ningles près du Portel où il a grandi, il lit et s’intéresse très vite aux écrivains américains, l’œuvre de Henry David Thoreau en tête et particulièrement Walden ou La vie dans les bois ou encore l’écrivain et poète Richard Brautigan. Passionné par le cinéma américain des années 70 pour le travail sur l’espace et les frontières, la dimension contestataire et le propos politique à tous les étages, il écoute également de l’électro-shock blues avec les Sparklehorse ou les Eels qui reste pour lui le plus bel objet musical de tous les temps. Après des études à caractère social, il devient formateur pour adultes à l’université et anime des ateliers d’écriture créative auprès de différents publics. Influencé par les auteurs de la contre-culture américaine des années 60 et 70, son univers littéraire se décline sous la forme de textes courts ou de microfictions aux croisées du roman noir, de la nouvelle, du fait divers et de la poésie. Son imaginaire est souvent peuplé de personnages isolés et perdus en eux-mêmes au sein d'une nature tour à tour effrayante ou merveilleuse comme en témoignent Rengaine suivi de Sept secondes avec le soleil et Retour à Quick Hill Road parus aux Carnets du Dessert de Lune. Il publie aussi régulièrement dans des anthologies et des revues.

Notons ses dernières publications : Bad Writer (Les Carnets du Dessert de Lune, 2017) ; Deadline (Interzone[s], 2017) ; Cinéma Inferno (avec Frédérick Houdaer, Le Pédalo Ivre, 2018) ; J'étais presque un ouvrier (Travail & Culture / Les Venterniers, 2018) ; Paradise (avec Sophie G. Lucas, Interzone[s], 2019) ; Le Système Poétique des Eléments (Anthologie, Invenit, 2019) ; Nous, avec le poème comme seul courage (Anthologie, Le Castor Astral, 2020) ; Je n'aime pas les ateliers d'écriture (La Passe du Vent, 2020) ; On n'est pas là pour se faire engueuler, Boris Vian a 100 ans ! (Anthologie, La Passe du Vent, 2020).

Cette série de rencontres avec Jean-Marc Flahaut dans les Hauts-de-France nous donnera l’occasion d’aborder avec lui ses ouvrages les plus récents : Yoko en noir autour d'elle tout est blanc et menaçant (Le Chat Polaire, 2022) Les gens qui luttent (Les Venterniers, 2021) ; Les Cœurs approchés (Travail & Culture / Les Venterniers, 2022) ; Stockholm (réédition augmentée, Interzone[s], 2021) ; Je n'aime pas les ateliers d'écriture (La Passe du Vent, 2020).

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 22 AU 24 JANVIER 2024

) ARRAS : lundi 19 février à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) MAUBEUGE : mardi 20 février à 14h - Rencontre avec les détenus du CD de Maubeuge**

) LILLE : mardi 20 février à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) LONGUENESSE : mercredi 21 février à 14h30 - Rencontre avec les détenus du CD de Longuenesse**

) HESDIGNEUL-LES-BETHUNE : mercredi 21 février à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque* - Place du Rietz

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

POUR ALLER PLUS LOIN...

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Yoko en noir autour d'elle tout est blanc et menaçant, éditions Le Chat Polaire

Qui est vraiment Yoko Ono ? Une énigme assurément ! 

Cette biographie poétique de Yoko Ono tente de percer le mystère en nous dévoilant d'autres facettes de cette icône tant décriée. Sujet de controverse chez les fans des Beatles, cible d'insultes racistes au moment de leur séparation, elle semble bénéficier aujourd'hui d'un retour en grâce. On oublie en effet trop souvent que Yoko Ono est avant tout une artiste originale qui mêle poésie, musique et performance, membre dès les années 60 de l'avant-garde new-yorkaise autour de John Cage et du mouvement Fluxus.  Il est peut-être temps de faire la paix. 

Un chapeau de sorcière

c'est rien

une poétesse japonaise

c'est moins que rien

une poétesse japonaise

portant chapeau se sorcière

c'est le diable en mini-jupe

 

Yoko Ono est artiste plasticienne, poétesse, vidéaste, performeuse, musicienne, comédienne et chanteuse.

L'ensemble de son travail artistique s'inscrit dans un présent librement inachevé qui tient en deux mots : oui et imagine. Le reste, c'est à nous de l'inventer.

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Les Gens qui, éditions Les Venterniers

Si le sentiment de révolte est spontané, la liberté, elle, n’est pas donnée d’emblée. Elle se pense, se prépare, se fabrique. Dans cette lutte, on s’arme de patience mais aussi d’espoir, de fidélité, de partage, de joie. Il y a des milliards de gens qui luttent, et autant de façons de lutter. Le livre, ce livre en est une. Le travail de Jean Marc Flahaut et de Fannie Loget manifeste le pouvoir de l’imagination et de la mise en commun : il s’agit de se choisir et de choisir d’être ensemble.

La collection Les gens ce sont des livres artisanaux, faits main et numérotés, le résultat d’heures de travail passionné et du savoir-faire de chacun.
Une collection dans laquelle on trouve notamment les mots de Mélanie Leblanc, Jean-Marc Flahaut, Thomas Vinau, Marcella ou encore Hervé Le Tellier. Des mots qui se mêlent aux illustrations d’Elsa Hieramente, Marie Poirier, Fanny Loget ou Magali Dulain, et bien d’autres encore à découvrir.

Les gens qui osent, qui aiment, qui luttent, les gens qui tombent, qui bringuent, qui rêvent…
Tous ces gens qui se cachent en nous et s’incarnent dans ces livres minimalistes et poétiques, drôles, tendres, universels ou décalés. Les mots résonnent, vibrent, infusent à chaque lecture de ces objets uniques où texte et image se répondent pour nous offrir une parenthèse qui nous parle de l’ordinaire et de l’essentiel.

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Les coeurs approchés, éditions Les Venterniers co-édition avec Travail et Culture

Je pense à mes élèves. À mes anciens élèves. Mes premiers élèves. Ceux que je croise dans la rue. Que j’ai eu la chance de rencontrer.  Et qui se souviennent de moi. Je pense à ce qui nous lie, nous relie. À ce qui nous tient, nous retient. Travailler ensemble tous les jours au même endroit. Voir les élèves grandir, partir et se souvenir d’eux. 

Quelles sont ces compétences non-disciplinaires que nous avons du mal à nommer et identifier dans les métiers de l’éducation et de la transmission ? Ces mots, ces gestes, ces attentions mille fois répétés au point de les croire naturels, évidents, ordinaires alors qu’ils sont essentiels dans la relation à autrui ? Réuni.es au sein d’un collectif de travail, des professeur.es, des infirmier.es, des psychologues, des chef.fes d’établissement, des assistant.es sociales, des conseiller.es principaux.ales d’éducation se confient, s’interrogent sur leurs expériences et leurs émotions. Cette démarche qui participe de la recherche-action nous fait découvrir la nature profonde de leur engagement au quotidien. Si on lit parfois dans la presse que le métier d’enseignant ne fait plus rêver, ce livre est une promesse. Celle d’une rencontre pleine de poésie et d’humanité avec des hommes et des femmes qui ne cessent de raviver le sens de leur action en questionnant leur pratique professionnelle au service de l’adulte en devenir.

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Stockholm, éditions Interzone

4 février 1974. Banlieue de San Francisco. Patricia Hearst est enlevée à son domicile par un groupe d'activistes d'extrême gauche. Pour l'opinion publique, elle n'est qu'une couverture de magazine en papier glacé; la fille héritière d'un riche magnat de la presse, Randolph Hearst. Pourtant, deux mois seulement après son kidnapping, la jeune femme se retrouve impliquée dans plusieurs actes criminels. Du statut de victime, elle passe à celui de combattante révolutionnaire rejetant tous les codes de son milieu d'origine pour défendre la cause des opprimés. A-t-elle vraiment fait le choix de rejoindre la lutte armée comme certains le prétendent ? Avec STOCKHOLM, Jean Marc Flahaut déconstruit le mythe romantique et s'interroge sur les lignes de fuite de ce fait divers hors norme. Roman noir, fragmentaire et poétique, STOCKHOLM revisite le voyage en enfer de cette icône des années 70. Une Alice Au Pays des Merveilles plongée dans la lutte des classes comme dans un monde inversé à la recherche de sa propre vérité

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Je n'aime pas les ateliers d'écriture, éditions Passe du vent

La proposition était inédite, voire osée, et réellement tentante pour les éditeurs que nous sommes. Un ensemble de poèmes presque tous rédigés à la première personne du singulier et, cependant, tournés vers les autres et dont le sujet central est l'atelier d'écriture. Jean-Marc Flahaut, en effet, nous offre ici une suite de textes pour la plupart écrits « en atelier », ou une fois les séances terminées. On comprend, dès les premières pages du recueil, que l'auteur a une pratique et une expérience de la « chose » publique, et qu'il gagne le plus souvent sa vie sur le terrain, en situation. Bien sûr, à la lecture de ce court recueil, on finit par admettre que son titre sonne un peu comme une provocation. Il fallait donc s'y risquer, et Jean-Marc Flahaut n'a pas hésité à entrer, avec ses mots à lui, avec les mots des autres, dans le vif du vivant qui, pour l'occasion, ressemble de très près au vif du sujet. Il y a, dans les pages qui composent ce recueil original, de l'humour, c'est entendu, et de la dérision. Mais on y retrouve aussi, parfois, des accents plus pathétiques ainsi que le sens du tragique. L'exercice était périlleux, mais Jean-Marc Flahaut est parvenu à ses fins en repoussant, page après page, ses propres limites. Lui qui, habituellement, déjà triomphe dans la narration et la fiction, n'a pas ménagé ses efforts pour atteindre l'objectif qu'il s'était fixé. Celui de rendre compte, avec authenticité, des situations rencontrées. Une fois la lecture achevée de Je n'aime pas les ateliers d'écriture, on a du mal à continuer de croire que c'est vrai, que Jean-Marc Flahaut déteste ça, cet exercice où il réussit, avec délicatesse le plus souvent, à faire naître, chez l'autre, le goût du risque et de l'émotion… ainsi que le souffle du poème ! Thierry Renard, responsable littéraire des éditions La passe du vent

AL-MASRI

LES ESCALES DES LETTRES AVEC MARAM AL-MASRI DU 22 AU 24 JANVIER 2024 

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Née en Syrie, Maram al-Masri entreprend des études à Damas, avant de s’exiler à Paris. En 2003, Cerise rouge sur un carrelage blanc la révèle au public francophone. Quelques années plus tard, les éditions Al Manar publient Je te regarde puis Le retour de Wallada. Le recueil Je te menace d’une colombe blanche paraît aux éditions Seghers. Sa poésie, saluée par la critique des pays arabes et traduite dans de nombreuses langues, fait d’elle une des grandes voix féminines du Moyen-Orient. Elle a publié aux Éditions Bruno Doucey, Par la fontaine de ma bouche en 2011, La robe froissée en 2012, Elle va nue la liberté en mai 2013 (Prix Antonio Viccaro 2013 et prix Prix Al Bayane 2013), Le Rapt en 2015 et Cerise rouge sur un carrelage blanc en 2018. En 2020, son recueil Métropoèmes paraît aux Éditions Bruno Doucey. C'est à l'occasion de la nouvelle parution de Les Âmes aux pieds nus (Le Temps des Cerises 2009, Prix des découvreurs 2010, Bruno Doucey 2023) que nous avons le plaisir de recevoir Maram al-Masri pour une série de rencontres dans les Hauts-de-France.

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Les Âmes aux pieds nus
de Maram al-Masri

En librairie le 17 novembre 2023
Bilingue arabe/français, traduction par l'autrice

Qu’ont en commun Yasmina, Betty, et Awu Pam ? Élodie, Zohra, Naïma et Sara ? Toutes ont été victimes de ce que l’on nomme communément les violences faites aux femmes. Un jour, Maram al-Masri a croisé leurs routes. Elle a vu « leurs visages aux bleus camouflés », leurs peines, « leurs meurtrissures cachées entre les cuisses ». Parce que leurs silences se nomment honte, solitude, désarroi, rage, colère, pitié, tristesse, abandon, elle a décidé de tremper sa plume dans l’encre qui a coulé des yeux de ces femmes malmenées par la vie. Les « Âmes aux pieds nus », ce sont elles, petites sœurs de toutes les déshéritées du monde. Qu’elles viennent de Syrie, de Palestine, d’Asie ou de France, qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, elles n’ont qu’une patrie : celle de la parole qui se dénoue, des mots qui soignent et qui réparent.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 22 AU 24 JANVIER 2024

) ARRAS : lundi 22 janvier à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) LILLE : mardi 23 janvier à 10h - Rencontre scolaire au Lycée César Baggio**

) LILLE : mardi 23 janvier à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) BRUAY-LA-BUISSIÈRE : mercredi 24 janvier à 10h - Rencontre scolaire au Lycée Carnot**

) GIVENCHY-LES-LA BASSÉE : mercredi 24 janvier à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - 19, rue des Charmes*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

EL AYACHI

LES ESCALES DES LETTRES AVEC SAMIRA EL AYACHI DU 13 AU 15 NOVEMBRE 2023 

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Née à Lens en 1979, Samira El Ayachi tombe très tôt, tête la première, dans un encrier. Dès qu’elle s’ennuie, elle écrit. Et comme elle déteste s’ennuyer, elle adore écrire. Sur sa table d’école, elle concocte poésies en paillettes et nouvelles en pagaille. Au lycée, elle remporte le Prix Louis Germain et se frotte ainsi à une première publication : La Vie rêvée de Mademoiselle S. (éditions Sarbacane, 2008). Ses romans suivants ont paru aux éditions de l'Aube : Quarante jours après ma mort (2013), un texte polyphonique où le narrateur mort met à jour les tabous et les zones sombres d’une famille marocaine à Fès ; Les femmes sont occupées (2019) qui met en scène une héroïne anonyme des temps modernes : une femme-mère au combat, avec pour fond sonore les batailles collectives actuelles (Nuit debout, printemps arabes, affaire Weinstein, Gilets jaunes…) ; et plus récemment Le ventre des hommes, un roman très remarqué tiré de son histoire familiale que l'autrice viendra nous présenter lors de ces rencontres.

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"C'est en aveugles que vous montez dans le car pour rejoindre la fosse, c'est en aveugles que vous en descendez sur le carreau, les yeux troués par la nuit et le froid. Vous rejoignez la salle des pendus, puis l'ascenseur, puis du matin jusqu'au débauchage, tout ce que vous touchez s'habille de noir, du café jusqu'aux pantalons, même les casse-croute, même les tiges des cigarettes, même les blagues et les chansons qui résonnent entre vos lèvres sont noires."

 

Le soir tombe sur les corons du nord de la France, et une fratrie se presse devant l’écran de télévision. Soudain apparaît le visage attendu : celui du père. Qu’y raconte-­t-il ? À l’époque, personne ne s’en soucie vraiment. Ce n’est qu’une fois adulte qu’Hannah, devenue enseignante et aux prises avec les règles imposées, découvrira l’histoire incroyable de son père et d’un groupe d’hommes venus du sud du Maroc pour travailler dans les mines de charbon. À travers ce roman d’une force inouïe, Samira El Ayachi lève le voile sur un pan méconnu de notre histoire collective, celui de la course à l’énergie au tournant des années 1970, du combat de trois mille hommes pour faire valoir leurs droits, et nous pose cette question : « Que reste-t-il du pouvoir de transgression que nous lègue l’enfance ? »

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 13 AU 15 NOVEMBRE 2023

) ARRAS : lundi 13 novembre à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot*

) MAUBEUGE : mardi 14 novembre à 15h - Rencontre au Centre de détention**

) LILLE : mardi 14 novembre à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie - 72, rue de l'Hôpital militaire*

) LONGUENESSE : mercredi 15 novembre à 15h - Rencontre au Centre de détention**

) SAILLY-LABOURSE : mercredi 15 novembre à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque - Rue de Noeux*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

LE MEN

LES ESCALES DES LETTRES AVEC LE POETE YVON LE MEN DU 16 AU 20 OCTOBRE 2023 

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Les derniers événements survenus ce lundi 16 octobre dans la matinée à la Cité scolaire Gambetta-Carnot d'Arras (alertes à la bombe) nous amènent finalement à annuler la rencontre programmée à 18h30 avec l'auteur Yvon Le Men.

Merci de votre compréhension.

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Né à Tréguier en 1953, installé aujourd'hui à Lannion, Yvon Le Men est la figure de proue de la poésie contemporaine écrite en Bretagne. Depuis son premier livre publié, Vie (1974), écrire et dire sont les seuls métiers de ce poète. « L’écriture, c’est la solitude et l’absence. La scène, c’est la présence, le partage. J’ai besoin de ces deux chemins ». Il fait ainsi partager sa passion au plus grand nombre, dans les théâtres et salles de spectacles ou encore au festival Étonnants Voyageurs où il programme des poètes du monde entier.

Sous le plafond des phrases est publié aux Éditions Bruno Doucey en janvier 2013 dans la collection Embrasures. Son recueil En fin de droits est publié en octobre 2014, toujours aux Éditions Bruno Doucey. En 2015, il publie Une île en terre, premier recueil d'une trilogie intitulée Les continents sont des radeaux perdus. Le deuxième recueil de cette trilogie, Le poids d'un nuage, paraît en janvier 2017, et le troisième, Un cri fendu en mille, en septembre 2018.

En 2019, il reçoit le prestigieux Prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son œuvre. En 2019, le recueil Les mains de ma mère, dans lequel ses poèmes sont accompagnés par des illustrations de Simone Massi, paraît dans la collection Poés'histoires. En 2021, les Éditions Bruno Doucey publient La baie vitrée, suivi, en 2022, de son recueil Les Épiphaniques.
 

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Les Épiphaniques, Bruno Doucey 2022
Ils se nomment Anne-Laure, Asma, Cathy, Chris, Emmanuelle, Jérôme… Leurs noms ne nous disent rien, mais sans eux ce livre n’aurait pas vu le jour. Les Épiphaniques, ce sont eux, des hommes et des femmes qu’Yvon Le Men a rencontrés dans les marges de notre société, faisant poème de leurs vies et de leurs histoires. Ils se disaient invisibles et les voici mis en lumière dans des poèmes. « Nous ne sommes pas que des cicatrices », dit l’une. Si j’étais une image, je serais « la montagne de Cézanne qui me rapproche du ciel », répond l’autre. Et de mot en mot une chaîne de fraternité traverse le recueil. D’un pont, d’un foyer, de la rue, d’une caravane, du froid, du bruit. Ils connaissent ce que nous évitons de voir. Ils se nomment Louna, Marc, Mickaël, Myriam, Thomas, Tiago et ont des choses à nous dire. Sur eux, autant que sur nous.

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La baie vitrée, Bruno Doucey 2021

N’avoir nulle part où aller sauf à l’intérieur de soi… Être assigné à résidence avec des livres pour seuls compagnons… Regarder le monde à travers une vitre en se demandant si le temps ne s’est pas arrêté… Telle est la situation évoquée par Yvon Le Men dans La baie vitrée. Le poète est enfermé à son domicile, seul mais relié aux autres, à l’écoute des mauvaises nouvelles du monde et des chants d’oiseau qui l’apaisent. Il lit et écrit. Écoute et observe. Des poèmes naissent de ce quotidien empêché. Les mots de l’écrivain découpent alors des morceaux de ciel pour les oiseaux en cage. Des mots qui ouvrent portes et fenêtres, conjurent l’absence et invitent des hôtes essentiels à sa table de silence. Avec La baie vitrée, le poète a écrit le livre du réenchantement dont nous avons besoin. Jamais la poésie ne lui est apparue si nécessaire.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 16 AU 20 OCTOBRE 2023

) ARRAS : lundi 16 octobre à 14h30 - Rencontre à la Maison d’arrêt**

) ARRAS : lundi 16 octobre à 18h30 - Café littéraire à la Cité scolaire Gambetta-Carnot - CDI Site Carnot* / Annulé

) DUNKERQUE : mardi 17 octobre à 14h30 - Rencontre à la Maison d'arrêt**

) LILLE : mardi 17 octobre à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie*

) SEQUEDIN : mercredi 18 octobre à 14h30 - Rencontre au Centre de détention**

) LABEUVRIERE : mercredi 18 octobre à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

) AUBIGNY-EN-ARTOIS : jeudi 19 octobre à 13h - Rencontre scolaire au Collège Monnet**

) WANQUETIN : jeudi 19 octobre à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

) VENDIN-LE-VIEIL : vendredi 20 octobre à 15h30 - Rencontre au Centre de détention**

) BUCQUOY : vendredi 20 octobre à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

* Rencontres tous publics, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

POUR ALLER PLUS LOIN...

Découvrir un entretien avec Yvon Le Men

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Découvrir le livre

La baie vitrée

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Découvrir le livre

Les Epiphaniques

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Découvrir les éditions

Bruno Doucey

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Varetz

LES ESCALES DES LETTRES AVEC L'AUTEUR PATRICK VARETZ LE 30 SEPTEMBRE 2023 

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Romancier et poète, Patrick Varetz est né en 1958 à Marles-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, où, selon une légende qu’il a lui-même contribué à entretenir, il aurait passé sa première nuit dans un carton à chaussures (pointure 41). L’essentiel de son travail, à ce jour six romans et deux recueils de mille poèmes, est publié aux éditions P.O.L.

Livre après livre, l'auteur interroge le chaos de son existence, tentant de faire émerger une fiction cohérente et un chant contenu. Patrick Varetz a besoin d’écrire sans cesse, matin, midi, soir, la nuit quand il ne dort pas. Ses sujets ou ses motifs sont la colère et le renoncement, le vide et l’imposture, la haine du père, la maladie, la mort, l’art poétique, l'écriture, le roman qu’il est en train d’écrire, le livre qu’il vient de lire, la musique qui le poursuit, les pays où il voyage. S’appropriant d’autres champs sémantiques que le sien, il se livre et organise son chaos ou son chant intérieur… Venant buter sans relâche contre l’os de l’âme, il ne cesse d’interroger le vide qu’il ressent sous son cœur…

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Le canevas sans visage, éditions Cours toujours, sortie en librairie le 13 octobre 2023

Patrick Varetz signe ici un récit puissant autour de Léona, femme au caractère bien trempé, ex-infirmière peu amène, tout en étant elle-même victime d’une époque (les années 1940 – 1980) et d’un milieu (celui de la mine) rudes et misogynes. Par petites touches, pendant que Léona, 66 ans, brode demi-point après demi-point le portrait d’un mineur anonyme dont elle ne parvient pas à terminer le visage, l’auteur dévoile les facettes les plus intimes d’un personnage râpeux qui devient peu à peu attachant. Car Leona, qui remâche sa vie, son passé, et surtout son rapport avec les hommes, raconte sans fard ses relations avec son ex amant le Docteur Caudron, qui l’a quittée pour une femme plus jeune, son mari, François, et son fils, Daniel, possessif et qui l’a toujours agacée par sa mollesse et son inconsistance… 

Trois hommes avec lesquels elle va en finir, symboliquement, penchée sur son « ouvrage de dame », cette représentation de mineur, à la fois cyclope menaçant, et symbole d’un patriarcat irrespectueux et peu chaleureux. Léona, femme-dragon révèle ses failles intimes, sa fragilité, et  va, avec une grande lucidité, trouver la force de s’émanciper. Le tout situé dans la France des années de guerre à l’après De Gaulle, la France de Pierre Dac, de Jean Marais, de radio Luxembourg et de l’été indien de Joé Dassin. Littérature du détail, épopée d’un réel sans douceur, le récit de Patrick Varetz porte la voix râpeuse d’une lutteuse abîmée qui force finalement le respect.

> Rencontre avec Patrick Varetz le samedi 30 septembre 2023 à 17h à la Cité des Electriciens de Bruay-La-Buissière - Pavillon rouge - entrée libre

G. LUCAS

LES ESCALES DES LETTRES AVEC SOPHIE G. LUCAS DU 18 AU 20 SEPTEMBRE 2023 

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Poète nantaise, Sophie G. Lucas est née en 1968 à Saint-Nazaire. Révélée avec son recueil Nègre blanche (Le dé bleu, 2007), elle a reçu le Prix de Poésie de la ville d’Angers présidé par James Sacré. Aujourd’hui AESH (accompagnante d’élèves en situation de handicap), elle a été journaliste dans des radios associatives, correspondante locale de presse sur des quartiers populaires, animatrice d’ateliers d’écriture en milieu scolaire et pénitentiaire.

Elle a publié plusieurs ouvrages qui révèlent une veine sociale et documentaire remarquable. Après Témoin (2016) – qui s’inscrit en héritage de Charles Reznikoff – et la réédition de moujik moujik suivi de Notown – publié en un seul volume – en 2017, Assommons les poètes ! paraît en 2018 et est sélectionné pour le Grand Prix SGDL de Poésie 2019. Dans Désherbage, paru en 2019, Sophie G. Lucas mène une enquête à propos des petites et moyennes bibliothèques, notamment en milieu rural, qui l’amène à développer une grande sensibilité sociale.

Mississippi (La Contre Allée, La Sentinelle, août 2023) est son premier roman. Il paraît simultanément à On est les gens, un recueil de textes poétiques ou en prose (La Contre Allée, La Sente, août 2023). La sortie de ces deux inédits est l’occasion pour les éditions La contre allée de rééditer en format poche Assommons les poètes !, ainsi que moujik moujik suivi de Notown. Sophie G. Lucas partage son écriture entre une démarche autobiographique et intime, et une approche sociale et documentaire.
 

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Sophie G. Lucas publie Mississippi, son premier roman, en 2023 aux éditions La Contre Allée

Remonter sa lignée familiale comme on le ferait d’un fleuve. Alluvions, sédiments, affluents, assèchements comme débordements… de qui sommes-nous faits ? De quels gestes, quels habitus ? De quels paysages, de quelles histoires individuelles et collectives ? Et qui nous raconte, nous, gens ordinaires ? Fresque familiale à l’incroyable souffle romanesque, Mississippi charrie près de deux siècles d’Histoire, porté par les voix particulièrement incarnées de ses personnages. Traversant les époques, les drames et les bouleversements sociétaux, cette généalogie mêle la petite et la grande Histoire, du XIXe siècle jusqu’au XXIe, de la colonisation à l’ouragan Katrina en passant par les chasses aux sorcières, la Commune, les deux Guerres mondiales. Questionnant la violence sociétale et la manière dont elle innerve les familles au fil des générations, Sophie G. Lucas dresse les portraits d’êtres qui courent après leurs rêves, qui tentent de prendre des chemins de traverse et d’émancipation, et dont les existences sont comme une mythologie de vies ordinaires.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 18 AU 20 SEPTEMBRE 2023

) ARRAS : lundi 18 septembre à 18h30 - Café littéraire à L'Être lieu - Espace Bizet* - 21, Boulevard Carnot

) VALENCIENNES : mardi 19 septembre à 15h - Rencontre à la Maison d'arrêt**

) LILLE : mardi 19 septembre à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie* - 72, rue de l'Hôpital militaire

) LONGUENESSE : mercredi 20 septembre à 15h - Rencontre au Centre de détention**

) HESDIGNEUL-LES-BETHUNE : mercredi 20 septembre à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque* - Place du Rietz

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

POUR ALLER PLUS LOIN...

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le roman

Mississippi

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avec Sophie G. Lucas

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une lecture de

Témoin

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les éditions

La Contre Allée

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Bouquet

LES ESCALES DES LETTRES AVEC LE POETE STEPHANE BOUQUET LE 3 JUIN 2023 A LILLE       

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Stéphane Bouquet, scénariste, danseur, critique, traducteur de poètes américains, a publié plusieurs livres de poésie ou autour de la poésie. Les derniers en date : Les Amours suivants, Vie commune et Le fait de vivre (éditions Champ Vallon, 2013, 2016 et 2021) ; La Cité de Paroles (éditions Corti, 2018). Pensionnaire à la villa Médicis en 2002 et 2003, il a également animé avec Laurent Goumarre l’émission Studio danse sur France Culture et il a été critique littéraire à Libération et collaborateur auprès du Monde.

 

C’est dans le cadre du partenariat entre Escales des lettres et le 40e Marché de la Poésie de Paris que nous sommes heureux de vous proposer, à la Chouette librairie de Lille, cette rencontre-lecture avec l’auteur, 20e Périphérie du Marché 2023.

LILLE - LA CHOUETTE LIBRAIRIE

SAMEDI 3 JUIN 2023 A 17H30 - ENTREE LIBRE

POUR ALLER PLUS LOIN...

Suivre le programme

La Périphérie

du Marché de la Poésie

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Le fait de vivre

éditions Champ Vallon

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Le fait de vivre

Par Anne Bacharach

En attendant Nadeau

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Lecture rencontre

Le fait de vivre

Maison de la Poésie

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Carton

LES ESCALES DES LETTRES AVEC LA ROMANCIERE VIRGINIE CARTON DU 22 AU 24 MAI 2023 

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Virginie Carton est l’autrice de Des amours dérisoires (éditions Grasset, 2012), de La Blancheur qu’on croyait éternelle (éditions Stock, 2014) et de La Veillée (éditions Stock, 2016). Elle est également co-autrice de Et nous sommes revenus seuls avec Lili Keller-Rosenberg (éditions Plon, 2021). La romancière, également journaliste à La Voix du Nord et spécialiste de la musique et de la chanson française, a publié son dernier titre en 2022 : Restons bons amants (éditions Viviane Hamy).

 

Son premier roman Des amours dérisoires a été publié chez Grasset en 2012 et a été traduit dans plusieurs pays, notamment en Allemagne et en Espagne. Elle y évoque, sur un ton doux-amer, la difficulté du choix amoureux et pose la question de l’engagement. "Vincent était gentil et Vincent était délicat. Il avait aussi un défaut redoutable : il manquait de courage." Vincent, Marine, Juliette et les autres, une bande d'amis, sont pris dans les indécisions d'amours cocasses, tout à la fois immatures et profondes. Un texte drôle et musical.

Son deuxième roman, La Blancheur qu'on croyait éternelle, a été publié chez Stock en mars 2014. Il raconte le chassé-croisé tragi-comique de Mathilde et Lucien, deux personnages old school, deux solitudes perdues dans un monde où les sentiments n’ont plus de place. Il montre avec un ton badin mais pas si léger des héros maladroits, empêtrés dans leur rapport aux autres et décontenancés par les codes générationnels qu'on leur impose. Pour ce roman, Alain Souchon a autorisé l’auteur à utiliser une phrase de sa chanson L'Amour à la machine pour titre et Claude Lelouch a prêté une image du film Un homme et une femme, utilisée en bandeau du livre, le héros, Lucien, étant un admirateur du film et de Jean-Louis Trintignant. Le roman a reçu le Prix du roman français Confidentielles 2014.

 

Son troisième roman, La Veillée (Stock, 2016), met en scène les retrouvailles de deux amis, Marie et Sébastien, autour de la mort du père de ce dernier. Au cours d'une veillée funèbre une nuit de neige, ils vont découvrir que le défunt n'a pas mené la vie qu'on lui prêtait et les longues heures passées à son chevet vont leur permettre de se dire quelques vérités refoulées. C'est un huis clos découpé en cinq actes à la façon des tragédies classiques, dans lequel l'auteur s'amuse à créer des rebondissements et à mêler, comme pour ses deux premiers romans, le tragique au comique.

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Virginie Carton a publié son dernier roman en 2022 aux éditions Viviane Hamy :

Restons bons amants.

Nous nous étions promis de n’être que des amants. Que nos vies resteraient belles et ordonnées. Que nos amours seraient respectées. Que des amants, parce qu’il est des gens destinés à s’unir pour la vie. Que nous n’en étions pas. Que des amants, parce que nos corps se trouvaient bien ensemble, ne voyaient aucune raison de s’en passer. Que des amants parce que tu vois, déjà demain, je suis si loin.

 

Hélène n’est pas encore mariée ni mère lorsqu’elle rencontre son amant, un homme de scène. De la naissance d’une liaison à la prise de conscience d’une passion, cette excroissance amoureuse, gracieuse parce que légère, intense parce qu’éphémère, devient le refuge d’une histoire sans avenir. Avec pudeur et justesse, Restons bons amants est à la fois un hommage aux aimés, à la force d’être femme et au vertige que nous procurent les amours interdites.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 22 AU 24 MAI 2023

) DUNKERQUE : lundi 22 mai à 15h - Rencontre à la Maison d'arrêt**

) ARRAS : lundi 22 mai à 18h30 - Café littéraire à L'Être lieu - Espace Bizet* - 21, Boulevard Carnot

) SEQUEDIN : mardi 23 mai à 10h - Rencontre au Centre de détention**

) LILLE : mardi 23 mai à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie* - 72, rue de l'Hôpital militaire

) VENDIN-LE-VIEIL : mercredi 24 mai à 15h - Rencontre au Centre de détention**

) GIVENCHY-LES-LA BASSEE : mercredi 24 mai à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque* - 19, rue des Charmes

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

POUR ALLER PLUS LOIN...

Découvrir

Des amours dérisoires

Editions Grasset

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Découvrir La blancheur

qu'on croyait éternelle

Editions Stock

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Découvrir

La veillée

Editions Stock

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Découvrir

Restons bons amants

Editions Viviane Hamy

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Fabre

 LES ESCALES DES LETTRES AVEC L'ECRIVAIN DOMINIQUE FABRE DU 3 AU 8 AVRIL 2023 

Dominique Fabre grandit dans un milieu difficile où la littérature est un luxe et où les livres se font rares. C’est donc en autodidacte acharné qu’il se passionne pour les lettres, consacrant ses ouvrages aux anonymes auxquels il donne la parole, toujours pour évoquer les écorchures qui rythment leurs vies ordinaires. L’absence du père, la famille d’accueil, la banlieue : l’enfance de l’écrivain rejaillit elle aussi au fil de ses textes, d’une simplicité et d’une poésie rares. Parmi ses personnages, silhouettes entraperçues à Clichy, Asnières ou porte d’Ivry, certains fuient, usés d’entendre les mêmes rengaines quand d’autres meurent d’ennui. L’enfance abandonnée, les amitiés qui marquent une vie, la mélancolie du quotidien, le Paris de la « Petite Ceinture » et les héros ordinaires sont des thèmes récurrents dans son oeuvre qui compose une écriture empreinte de nostalgie, poétique et profondément humaine. Virtuose des descriptions minutieuses et des accords mineurs, le romancier croque le temps qui passe en véritable guetteur du quotidien et saisit avec subtilité les presque riens d’une vie.

Il est l’auteur d’une œuvre importante unanimement saluée en France et à l’étranger. Elle rassemble poèmes, romans et nouvelles, un genre où il excelle avec, notamment, Il faudrait s’arracher le cœur (éditions de L’Olivier 2012, sélection prix Goncourt de la nouvelle). Sans clinquant, à l’instinct, il ranime comme nul autre l’esprit des lieux et les souvenirs essentiels. De l’art de rendre les choses simples profondes, habitées, à tous adressées. En 2015, il a reçu le Prix de l’Académie française Maurice Genevoix pour l’inspiration de son oeuvre.

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Notons parmi ses nombreuses publications : aux éditions Fayard, Aujourd’hui (2021), J’aimerais revoir Callaghan (Prix Printemps du roman, 2010), J'attends l'extinction des feux (2008), Les types comme moi (2007) ; aux éditions de L’Olivier, Les soirées chez Mathilde (2017), Photos volées (Prix Eugène Dabit, 2014), Des nuages et des tours (2013), Il faudrait s’arracher le cœur (2012) ; aux éditions Light Motiv, Le Grand détour (2018). Il a également publié des recueils de poésie : Les Enveloppes transparentes et Une enfance (éditions de l’Attente, 2018 et 2021), Je t’emmènerai danser chez Lavorel (éditions Fayard, 2014).

 

Dominique Fabre a publié son dernier recueil de nouvelles en 2022 aux éditions Les Avrils, Trois Passagers : À Angers, une jeune Dominicaine apprend le français pour raconter son île, ses beautés et sa misère, le courage de la fuir. Au fond d’une impasse du 19e arrondissement, une vendeuse de parapluies vietnamienne trouble tous les hommes. Sur le banc d’une église, au moment du dernier adieu, un fils tente de cerner un père, éternel absent. Trois exils confiés le cœur gonflé d’espoir, trois destins uniques pour dire le monde entier.

LE PROGRAMME DES RENCONTRES EN HAUTS-DE-FRANCE DU 3 AU 8 AVRIL 2023

C'est à l'occasion de la parution de son dernier recueil, Trois Passagers (éditions Les Avrils, 2022) qu'Escales des lettres vous propose de venir à la rencontre de Dominique Fabre du 3 au 8 avril dans les Hauts-de-France. Durant toute une semaine se succéderont pour l'écrivain des moments de lectures et d'écriture, des instants de voyages et de nombreuses escales pour des rendez-vous en librairies, en cafés littéraires, en milieu pénitentiaire, en bibliothèques et médiathèques et en établissements scolaires à travers les paysages de notre région...

) ARRAS : lundi 3 avril à 19h - Café littéraire à L'Être lieu - Espace Bizet*

) MAUBEUGE : mardi avril 4 à 14h - Rencontre au Centre de détention**

) LILLE : mardi 4 avril à 19h - Café littéraire à la Chouette Librairie*

) LONGUENESSE : mercredi 5 avril à 14h30 - Rencontre au Centre de détention**

) SAILLY-LABOURSE : mercredi 5 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

) ARRAS : jeudi 6 avril à 9h30 - Rencontre à la Maison d’arrêt**

) AUBIGNY-EN-ARTOIS : jeudi 6 avril à 13h - Rencontre scolaire au Collège Monnet**

) WANQUETIN : jeudi 6 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

) VALENCIENNES : vendredi 7 avril à 13h45 - Rencontre à la Maison d’arrêt**

) BUCQUOY : vendredi 7 avril à 18h30 - Café littéraire à la Médiathèque*

) BRAY-SUR-SOMME : samedi 8 avril à 10h - Petit déjeuner littéraire à la Médiathèque Le Zèbre*

* Rencontres tout public, réservations : escalesdeslettres@wanadoo.fr

** Rencontres réservées à des publics dédiés

POUR ALLER PLUS LOIN...

Lecture musicale de

Aujourd'hui

Maison de la Poésie

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Lire un extrait de

Trois Passagers

Editions Les Avrils

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Découvrir

Une enfance

Editions de L'Attente

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Présentation de

Les soirées chez Mathilde

Librairie Mollat

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Samira El Ayachi

L'Escale des lettres avec l'écrivaine 

Samira EL AYACHI

à la Cité des Électriciens

de Bruay-La Buissière 

 Samedi 11 mars 2023 à 17h

(Rue Franklin)

https://citedeselectriciens.fr/fr

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Samira El Ayachi

Avec son quatrième ouvrage, Le ventre des hommes (éd. L’Aube), l’auteure née près de Lens (Pas-de-Calais) raconte l’histoire d’une famille qui évolue dans le milieu des mines, dans les années 1970. Hannah, fille d’émigrés marocains, grandit dans les corons. Elle est née une nuit alors que son père était dans la mine. Elle assiste aux choc des cultures avec des yeux d’enfant. Elle observe sa mère, qui ne parle pas français, de plus en plus isolée. Elle voit son père par intermittence, entre ses heures de travail. Le ventre des hommes, c’est l’histoire d’un amour inconditionnel : celui d’une fille pour son père. Celui d’une femme marquée par son éducation, ce qu’elle a traversé plus jeune, et de valeurs auxquelles elle reste attachée. Une réflexion politico-philosophique sur le rôle de l’individu dans la société construit à travers des tableaux, des scènes, des récits d’événements, de drames, de joies, de déceptions. Une ode à la diversité de la langue française, aux bibliothèques, à la magie des livres. L'admiration d'une fille pour le combat de son père pour faire reconnaître ses droits par la France. Une réflexion sur la désobéissance, sur le métier d'enseignant, sur la montée de l'islamisme et de l'extrême droite sur fond d'attentats terroristes et de la peur qui s'installe dans le pays. C'est l'histoire d'un lieu, ce Nord, et de ses habitants, solidaires et oubliés. C'est un bout d'Histoire de France, porté par une écriture infiniment vivante et poétique. Rencontre, lecture et dédicace avec l’autrice Samira El Ayachi dans le Pavillon rouge de la Cité des Electriciens de Bruay-la Buissière.

"C'est en aveugles que vous montez dans le car pour rejoindre la fosse, c'est en aveugles que vous en descendez sur le carreau, les yeux troués par la nuit et le froid. Vous rejoignez la salle des pendus, puis l'ascenseur, puis du matin jusqu'au débauchage, tout ce que vous touchez s'habille de noir, du café jusqu'au pantalons, même les casse-croute, même les tiges des cigarettes, même les blagues et les chansons qui résonnent entre vos lèvres sont noires."

Le ventre des hommes, (éd. L’Aube)

le programme de Samira EL AYACHI

à la Cité des Électriciens

de Bruay-La Buissière 

(Rue Franklin)

https://citedeselectriciens.fr/fr

Anne-Christine Tinel

Les escales des lettres avec l'auteure 

Anne-Christine TINEL

 13/14/15 Mars 2023

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Arras

Lundi 13 mars

à 19h à L'Être Lieu / Espace Bizet

Cité Scolaire Gambetta-Carnot 

(21, Boulevard Carnot)

https://letrelieu.com/

Lille

Mardi 14 mars

à 19h à la Chouette Librairie 

(72, Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

 

Labeuvrière

Mercredi 15 mars

à 18h30 à la Bibliothèque Municipale

(84, Rue Léonard Michaud)

http://www.commune-labeuvriere.fr

D’écritures pour la scène en horizon romanesque

L'écriture est pour Anne-Christine Tinel un exercice qui relève de la contagion. Peintres, musiciens, comédiens, autant d'alliés substantiels, pour reprendre cette expression de René Char, au contact desquels prend sens le geste créatif. Elle écrit des pièces de théâtre et des romans. Membre de la SACD et des EAT, elle rejoint en 2012 la section Ecriture de l'ENSATT, codirigée par Enzo Cormann et Mathieu Bertholet, en qualité d'auteur stagiaire professionnel.

Trois romans sont publiés chez Elyzad : Tunis, par hasardL'oeil postiche de la statue kongo et Malena, c'est ton nom son dernier ouvrage aux éditions Elyzad. L’oppression est devenue une thématique récurrente de son imaginaire après plusieurs années passées en Tunisie et l’expérience de la dictature sous Ben Ali.

A la suite de ces publications Anne-Christine Tinel reçoit deux bourses d'aide à l'écriture, l'une du Centre de Lettres Midi-Pyrénées, l'autre du Centre National du Livre.

Plusieurs pièces ont été distinguées ces dernières années. Demain dès l'aube, je partirai est créée sous le titre Sources par Humani Théâtre. Ce texte a fait l'objet d'un soutien de la commission Ecrire pour la rue de la SACD/ Beaumarchais (2016). Dans le formulaire puis Fartlek sont retenues coup sur coup au palmarès du CNT-ARTCENA (2016/17) pour l'aide à la création. Fartlek est créée en mars 2020 par Marion Aicart et babouk, la cie. Quelques textes sont publiés notamment Fartlek aux Editions Koïnè et La mer n'a pas d'horizon aux Editions de Vallières.

 

Malena, c'est ton nom

Une jeune femme fuit l’Argentine et sa dictature. C’est la France qui va l’accueillir, où, réfugiée politique, elle goûte peu à peu au bonheur avec Arnaud dans le Sud. Mais est-ce le fil de sa vie qu’elle poursuit là ? Pourquoi Malena ne parle-t-elle jamais de son passé ? Quels tourments a-t-elle traversés ? Arnaud tente de percer le mystère de celle qu’il aime. De l’emprise politique à celle de l’intime, il n’y a parfois qu’un pas. Dans ce texte d’une grande force romanesque balayé par le souffle de l’océan Atlantique, Anne-Christine Tinel compose avec brio le portrait d’une femme qui se libère, une héroïne en devenir pour qui l’exil est un chemin vers elle-même, de l’ombre à la lumière.

Les Détours d'auteurs avec l'écrivain Anne-Christine Tinel Ces détours d’auteurs sont autant d’escales littéraires pour des publics qui restent, malgré eux, difficilement concernés par les rencontres proposées en région : les personnes détenues en établissements pénitentiaires. C'est autour du livre Un Monde sans Théâtre , que les personnes détenues auront l'occasion d'échanger et de rencontrer l'écrivain. 

le 14 Mars 2023 au Centre de détention de Vendin-Le-Vieil

le 15 Mars à la Maison d'arrêt de Sequedin

le 16 Mars à la Maison d'arrêt de Dunkerque

En savoir plus...

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Eugène ÉBODÉ

Les escales des lettres avec l'écrivain 

Eugène ÉBODÉ

 6/7/8 Février 2023

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Arras

Lundi 6 février

à 19h à L'Être Lieu / Espace Bizet

Cité Scolaire Gambetta-Carnot 

(21, Boulevard Carnot)

https://letrelieu.com/

Lille

Mardi 7 février

à 19h à la Chouette Librairie 

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

 

Hesdigneul-lès-Béthune

Mercredi 8 février

à 18h30 à la Bibliothèque Les Mots Passants

(Place du Rietz)

Écrire pour tenter de conjurer l’absence, apaiser la douleur de la perte d’un être aimé, combattre l’oubli. À travers son roman d’autofiction Habiller le ciel (Collection Continents Noirs, Gallimard,2022), l’écrivain, journaliste et enseignant camerounais a bâti un «catafalque de papier» à sa mère disparue, Vilaria. En retraçant son existence, il rend hommage à cette ancienne danseuse pleine de talent, qui regrettait de ne savoir ni lire ni écrire, et vouait un véritable culte aux diplômes de ses enfants, à leur instruction, leur réussite professionnelle. Avec Habiller le ciel, Eugène Ébodé nous propose à nouveau une fiction mémorielle où la figure maternelle occupe une place centrale. Sa disparition est l’occasion d’un retour dans la chair brûlante des souvenirs d’une femme virevoltante, dont la courte existence se révèle aussi trépidante que la ville de Douala qui ne dort jamais. Mère émigre en ville à la poursuite des rêves de la modernité. Mais elle se laissera happer par le tumulte de la vie urbaine, surtout celle des bars populaires où elle s’imposera comme une danseuse hors pair.  Le retour au royaume de l’enfance passe aussi par la mise en lumière d’une galerie de portraits qui défile et constitue autant de moments d'exploration du passé.

Avec sa verve poétique pétrie d’humour, distillant ses réflexions sur le continent d’hier et d’aujourd’hui, l’auteur plonge dans ses propres souvenirs, raconte notamment ses péripéties au Tchad en vue de décrocher le baccalauréat, alors que la guerre civile éclate.

Grand Prix littéraire d’Afrique noire 2014 pour son roman Souveraine magnifique, aujourd’hui établi à Rabat, au Maroc, Eugène Ébodé est aussi administrateur de la nouvelle chaire des littératures et des arts africains à l’Académie du Royaume du Maroc. Celle-ci œuvre à vivifier les échanges artistiques et littéraires entre les pays africains, à décloisonner les aires culturelles.

Les Détours d'auteurs avec l'écrivain Eugène ÉBODÉ : Ces détours d’auteurs sont autant d’escales littéraires pour des publics qui restent, malgré eux, difficilement concernés par les rencontres proposées en région : les personnes détenues en établissements pénitentiaires. C'est autour du livre La Rose dans le bus jaune d'Eugène ÉBODÉ, que les personnes détenues auront auront l'occasion d'échanger et de rencontrer l'écrivain. 

le 6 Février 2023 à la Maison d'arrêt d'Arras

le 7 Février à la Maison d'arrêt de Valenciennes

le 8 Février au Centre de détention de Maubeuge 

Paola Pigani

Les escales des lettres les 16/17/18 Janvier 2023 avec l'auteure Paola PIGANI

 

Lundi 16 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 17 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 18 janvier

à 19h à la Bibliothèque Municipale

de Givenchy-Lès-La-Bassée

(2 Rue du Moulin)

> Paola PIGANI

Née en 1963 dans une famille d’immigrés italiens installés en Charente, Paola Pigani a exercé la profession d’éducatrice à Lyon, où elle réside toujours. Elle est venue à l’écriture par la poésie et continue de publier régulièrement des recueils. En 2013, elle fait paraître aux éditions Liana Levi, un premier roman très remarqué, N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, couronné par plusieurs prix. Ses trois romans suivants, Venus d’ailleurs (2015), Des orties et des hommes (2019) et Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022), salués par la critique, ont reçu un excellent accueil en librairie. 

Elle aime le compagnonnage d'autres poètes dans les anthologies thématiques et les lectures publiques. La poésie et le roman participent pour elle d'un même désir d'explorer l'infini des langues, du monde et de l'aventure humaine. Inspirée par le monde rural de ses origines, elle aime aussi écrire sur la ville, le déracinement, la photographie et la peinture.

Ni la neige

Ni la mer

Ne sont venus à tes pieds

Tu as tremblé pourtant

Comme une flamme peureuse

Comme une grue

Élégante dans le froid

Paola Pigani Le cœur des mortels, Poésie, (Éditions La passe du vent, 2019)

Et ils dansaient le dimanche (2021 ; Piccolo, août 2022, éditions Liana Levi )

 

"En ouvrant ce nouveau livre de Paola Pigani,  retraçant  l'arrivée en France d'une jeune hongroise c'est ce tableau d'Angelo Tommasi "Gli emigranti" qui se déploie.

La fiction est ce qui reste pour combler les silences d'une génération à l'autre. Paola Pigani raconte le tempo commun d'un groupe d'ouvriers exilés d'Italie et de Hongrie. Sjonza, Elsa, Bianca, Marco sont comme les vêtements d'une même lessive  qu'emporte le tambour de l'industrie textile  au début du XXème siècle. Ils sont une même masse textile qui tourne et tourne encore,  chaque dimanche,  au bord de la Rize.

Les saisons rythment la narration, les gestations, les fêtes dominicales à la cadence des machines de production du viscose.

Le filage s'associe au verbe, liant la fibre tant à la matérialité du monde qu'à des strates plus symboliques. Les "petites Italies" réinventent une identité locale près de l'usine. Le groupe habite un temps cyclique,  sans cesse répété dans l'atelier.  Chacun accomplit ensemble les boucles du temps : de l'insoumission à l'avènement du Front populaire.

Le fil de narration véhicule fonction et signe de l'immigration. On comprend la matière,  sa provenance et sa finitude. L'industrie textile exerce une influence profonde sur les cadres mentaux  des immigrés,  rejetés, insultés, discriminés.

Le viscose porte le monde en tous sens à la Tase. Il naît d'une tige si grêle que l'on tresse, non intacte mais brisée, broyée et réduite par la violence,  comme celle que l'on impose au corps ouvrier.

Toute la langue de Paola Pigani sur le tissage et le monde de l'usine se fait métaphore pour expliquer le fragile équilibre des forces qui sied au groupe. Un terreau fertile à la division au travail de chaque protagoniste.  Ce texte est un subtil équilibre des tensions à l'oeuvre dans la science combinatoire de la politique du Front populaire.  C'est la fusion des contraires où le faible et le fort s'affrontent pour un vivre ensemble plus harmonieux. Sjonza ajuste son corset,  non celui de la rigidité des contremaîtres ou d’ un mari, mais bel et bien celui de la liberté."

Paolina Miceli

(Administratrice Escales des lettres)

 

Yannick Kujawa

L'escale des lettres le samedi 8 octobre 2022 avec l'écrivain poète Yannick KUJAWA

 

Samedi 8 octobre à 17h

à la Cité des électriciens

de Bruay-La-Buissière 

(Rue Franklin)

https://citedeselectriciens.fr/fr

Edouard Pignon – L’Ouvrier mort  éditions Invenit

Rencontre, lecture et dédicace avec l’auteur dans le Pavillon rouge de la Cité des Electriciens de Bruay-la-Buissière.

En 1982, Édouard Pignon accueille dans son atelier un visiteur venu pour s’entretenir avec lui sur un tableau qu’il a réalisé trente ans plus tôt : L’Ouvrier mort ; son « Guernica », comme le disait son ami Picasso.

Imaginée par Yannick Kujawa, la rencontre des deux hommes devant cette œuvre sombre et saisissante se transforme en une intense confession esthétique et politique. Le peintre, enfant des mines, y livre les clés de sa pratique artistique : des toiles comme « une gueule, un gosier d’huile et de couleurs ». Peindre n’est qu’une manière d’exister autrement : libre, refusant la propagande et les modes, pour se sentir vivre en résistance. Créer c’est explorer la vie dans toute sa matière, pour que quelque chose se libère, s’anime et se soulève avec dignité.

Né en 1973, Yannick Kujawa est issu de deux lignées d’immigrés polonais venus travailler dans les mines de charbon du nord de la France. Dans ses fictions, le monde minier est omniprésent. Les œuvres et les textes d’Édouard Pignon l’accompagnent depuis longtemps dans son travail, étayant son idée que tout ce que fait l’humain a une signification politique. Vivre, comme peindre… ou écrire.

Carole Fives

Les escales des lettres les 26/27/28 Septembre 2022 avec la romancière Carole FIVES

 

Lundi 26 septembre à 19h

Le Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 27 septembre à 19h

La Chouette Librairie à Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 28 septembre à 19h

Le Nautilus Bar à Béthune

(74 Rue Ludovic Boutleux)

https://www.facebook.com/nautilus62400/

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> Carole FIVES

Carole Fives est née dans le Pas-de-Calais, elle est nouvelliste, romancière, auteure jeunesse, chroniqueuse d’art et plasticienne. Après une licence de philosophie à l'Université de Toulouse et un master d'arts plastiques, elle obtient le diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP) des Beaux-arts de Paris. Après quelques années d’enseignement à Lille, elle commence à écrire pour expliquer son travail de peintre et depuis elle n’a plus arrêté. Son premier livre Quand nous serons heureux (éditions Le Passage, 2010, Prix Technikart) est un recueil de nouvelles dans lequel sont disséqués les travers d’une société en quête de modèles. En 2012, Carole Fives fait paraître son premier roman Que nos vies aient l’air d’un film parfait (éditions Le Passage) dans lequel elle évoque avec justesse le sujet délicat du divorce et de la fratrie désunie. En 2013, direction les États-Unis dans le cadre d’une résidence d’artiste (New Hampshire), c'est alors l’achèvement de l’écriture du roman C’est dimanche et je n’y suis pour rien (éditions Gallimard, 2015). Suivront, toujours chez Gallimard, la publication de Tenir jusqu'à l'aube en 2018, qui tire un fin portrait de la famille contemporaine, et Térébenthine, en 2020, qui met en scène trois étudiants aux Beaux-arts à la fin des années 1990, leur envie de peindre et de dessiner en dépit d’un académisme qui a décrété la mort de la peinture et de la figuration. Ce roman est en cours d’adaptation pour une série télévisuelle.

À l'occasion de cette rentrée littéraire, Carole Fives nous fait le bonheur de revenir avec Escales des lettres dans les Hauts-de-France pour nous présenter son nouveau roman Quelque chose à te dire qui vient de paraître aux éditions Gallimard. Belle reconnaissance pour l’autrice originaire de Lille, son roman est sélectionné par les membres de l’Académie Goncourt.

 

Avec Quelque chose à te dire, la romancière nous invite à plonger dans le processus d’écriture. Identité littéraire et trahison sont au cœur de son ouvrage, subtil et efficace. Un thriller psychologique bâtit autour du triptyque de l'admiration, de l'exploration et de l'imagination. Une manipulation littéraire pleine d'élégance qui se dévore et embarque le lecteur jusqu'à une chute inoubliable. Son roman nous permet de regarder le monde de l’édition avec un regard critique. Carole Fives s’est déjà penchée dans deux précédents ouvrages sur le processus de création, mais si elle évoquait jusqu’alors le monde des Beaux-arts dont elle est issue, elle nous plonge cette fois-ci dans l’aventure intérieure d’une romancière en mal d’inspiration, avec un style vif et maîtrisé à merveille, à la fois poétique, graphique et cinématographique. La romancière, rend hommage aux grands livres et aux auteurs admirés qu’elle partage avec délectation avec les lecteurs et offre de nouveaux motifs à ses thèmes de prédilections : écrire la vie, l'écrire afin qu'elle soit plus forte, plus juste. Ce roman est classé parmi les 10 meilleurs de la rentrée par l’Express et Madame Figaro.

 

Détours d'auteurs : en marge des Cafés littéraires, rencontres avec les personnes détenues et Carole Fives autour de son roman Térébenthine les 27, 28 et 29 septembre dans les établissements pénitentiaires de Béthune, Sequedin et Maubeuge.

 

Fanny Chiarello

Les escales des lettres le 30 Avril 2022 avec la poète et romancière Fanny CHIARELLO

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Samedi 30 avril à 17 h

à la Cité des électriciens

de Bruay-La-Buissière 

(Rue Franklin)

https://citedeselectriciens.fr/fr

Détours d'auteurs

13/14/15 Juin 

en milieu pénitentiaire

à Dunkerque, Sequedin,

Vendin-Le-Vieil, Valenciennes, Maubeuge.

> Fanny CHIARELLO

Je suis née à Béthune en 1974. J’écris des romans et de la poésie, un peu de littérature jeunesse, parfois des nouvelles de commande. Mes seules activités annexes sont les ateliers d’écriture et les rencontres, principalement dans des établissements scolaires et culturels.

J’ai débuté chez un éditeur lillois, Page à Page, avant de signer aux éditions de l’Olivier, où j’ai publié sept livres à ce jour – six romans et le récit de ma rencontre à New York avec la compositrice Meredith Monk. J’ai également publié un objet littéraire un peu hybride à la Contre Allée, plusieurs livres pour adolescents (quatre à L’école des loisirs, un au Rouergue) et de la poésie aux Carnets du Dessert de Lune et aux éditions de l’Attente. 

J’aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans (presque) chaque nouveau texte. Chaque jour, je poursuis l’exploration des villes et des campagnes qui m’entourent, en courant ou à vélo, avec mon appareil photo et mon carnet ; ces allers-retours entre l’extérieur et mon bureau sont devenus ma méthode de travail à part entière. J’applique également ces méthodes lors de mes déplacements et résidences, afin de nouer avec les territoires une forme d’intimité particulière, fondée sur une approche sensorielle qui me semble ajouter une dimension à la simple approche documentée des lieux.

À mes heures perdues, je constitue un répertoire de créatrices sonores (pour la plupart très underground) du monde entier. J’en ai recensé 1447 à ce jour.

Fanny Chiarello, poétesse et romancière, vit dans le Bassin minier du Pas-de-Calais. Elle écrit des romans et de la poésie en changeant de forme et de tonalité dans (presque) chaque nouveau texte.
Entourée par ses propres photos du territoire, elle nous immerge dans son univers par la découverte de son dernier roman
Terrils tout partout (Éditions Cours toujours).

 

« Enfant, Laïka ne voyait pas les deux énormes terrils à côté desquels elle a grandi et n’avait d’yeux que pour la grande ville.
Vingt-sept ans plus tard, installée à Lens, elle découvre un territoire étonnant, devenu entre-temps Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Sortis du ventre noir de la terre à l’assaut du ciel du Nord, les terrils de Laïka racontent à la fois une renaissance personnelle et une lutte sans merci que se livrent depuis des siècles la nature et l’homme. Un récit décapant et touchant… »

 

Bibliographie sélective

Romans et nouvelles

– Si encore l’amour durait, Page à Page, 2000 / Pocket (version revue et corrigée, 2015)

– Tu vas me faire mourir, mon lapin, Page à Page, 2002 / Pocket

– Push the push button, Page à Page, 2003 / Pocket (version revue et corrigée, 2015)

– Tout le monde est allongé sur le dos, Page à Page, 2004 / Pocket

– L’Éternité n’est pas si longue, L’Olivier, 2010 / Points

– Une Faiblesse de Carlotta Delmont, L’Olivier, 2013 / Points / traduction en italien, Il caso Carlotta Delmont, Edizioni Clichy

– Dans son propre rôle (prix Landerneau Découverte, Prix Orange du Livre), L’Olivier, 2015 / Points

– Tombeau de Pamela Sauvage, La Contre Allée, 2016

– Le zeppelin, L’Olivier, 2016

– La vie effaçant toutes choses, L’Olivier, 2018

– A happy woman, L’Olivier, 2019

– Le sel de tes yeux, L’Olivier, janvier 2020

Terrils tout partout, Cours Toujours, 2021

Poésie / textes courts

 – La fin du chocolat, Carnets du Dessert de Lune, 2005

– Collier de nouilles, Carnets du Dessert de Lune, 2008

– Je respire discrètement par le nez, Carnets du Dessert de Lune, 2016

– Pas de côté, Carnets du Dessert de Lune, 2018

– La geste permanente de Gentil-Coeur, L’Attente, 2021

Jeunesse

– Holden, mon frère, L’École des Loisirs, 2012

– Prends garde à toi, L’École des Loisirs, 2013

– Le blues des petites villes, L’École des Loisirs, 2014

– Banale, L’École des Loisirs, 2015

– La vitesse sur la peau, Le Rouergue, 2016

Patrick Varetz

Les escales des lettres les 4/5/6 Avril 2022 avec l'écrivain Patrick VARETZ

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Lundi 4 avril

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 5 avril

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 6 avril

à 19h au Nautilus Bar de Béthune

(74 Rue Ludovic Boutleux)

https://www.facebook.com/nautilus62400/

> Patrick VARETZ

Patrick Varetz est poète et romancier, il est né en 1958 à Marles-les-Mines, dans le Pas-de-Calais, où, selon une légende qu’il a lui-même contribué à entretenir, il aurait passé sa première nuit dans un carton à chaussures (pointure 41). Il vit et travaille à Lille, dans le Nord, à quelques kilomètres de là. Livre après livre, il interroge le chaos de son existence, tentant de faire émerger une fiction cohérente et un chant contenu. Patrick Varetz a décidé d’écrire mille poèmes ( Premier mille en 2013 et Deuxième mille en 2020, POL) parce qu’il a besoin d’écrire sans cesse, matin, midi, soir, la nuit quand il ne dort pas, parce qu’il aime l’idée d’un gros recueil. Ses sujets ou ses motifs sont ,la colère et le renoncement, le vide et l’imposture, la haine du père, la maladie, la mort, l’art poétique, l'écriture, le roman qu’il est en train d’écrire, le livre qu’il vient de lire, la musique qui le poursuit, les pays où il voyage. S’appropriant d’autres champs sémantiques que le sien, il se livre et organise son chaos ou son chant intérieur… Venant buter sans relâche contre l’os de l’âme, il ne cesse d’interroger le vide qu’il ressent sous son cœur…

Lors de ces cafés littéraires Patrick Varetz viendra nous parler de son nouveau livre Nu-propriétaire qui vient de paraître aux éditions P.O.L, nous en lire des extraits et répondre aux questions du public.

Nu-propriétaire

Tout part d’une phrase entendue dans Les Deux Anglaises et le Continent, le film de François Truffaut adapté d’Henri-Pierre Roché : « La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas » ; le narrateur, double de l’auteur, se sentant, du fait de ce morcellement, étranger à sa propre existence, comme s’il n’en était que le nu-propriétaire.

Le texte est composé de dix chapitres qui tentent de reconstituer – malgré les ellipses – le fil d’une existence, depuis la fin des années 1950 jusqu’au tout début des années 2010.

Pour donner vie aux différents fragments d’existence qui entrent dans la composition de ce roman, dans son travail de reconstruction mémorielle et de falsification, le narrateur s’appuie sur des éléments extérieurs : une chanson, un morceau de musique, un roman, un poème, autant de marqueurs sur lesquels la mémoire est parvenue à se fixer, et qui témoignent chaque fois de l’époque évoquée.

Au cœur de ce dispositif, un personnage de femme s’impose peu à peu, créant ainsi le lien entre les différentes séquences. Dès lors, le véritable sujet du roman se fait jour : l’histoire d’un homme qui, ayant quitté la première femme qu’il a aimée, nourrit depuis le sentiment d’échapper à sa propre vie. Poursuivi par l’idée de la culpabilité, d’autant que l’intéressée est morte d’un cancer au début des années 2010, le narrateur tente bien tardivement de lui aménager une place centrale dans son existence, rétablissant pour l’occasion un semblant de cohérence dans un parcours à l’évidence erratique.

 

Extrait Nu-propriétaire : 2. Arlette (C’est beau la vie)

"À peine les a-t-on vécues que l’on croit voir les meilleures choses nous échapper, alors qu’elles demeurent enfouies en nous, rendues temporairement inutiles, jusqu’à ce que nous en recouvrions maladroitement l’usage, comme sommés – après plusieurs décennies d’épreuves et d’oubli – de les faire resurgir, soudain aiguillonnés par l’absolue nécessité de survivre ...  

Pouvoir encore regarder

Pouvoir encore écouter

Et surtout pouvoir chanter

Que c’est beau, c’est beau la vie * " 

* Paroles extraites de C’est beau la vie, une chanson de Jean Ferrat, Claude Delécluse et Michelle Senlis, enregistrée en 1963 par Isabelle Aubret.

 

Parutions aux éditions POL

Nu-propriétaire (avril 2022)

Deuxième mille (2020) lecture vidéo  

La Malédiction de Barcelone (2019) lecture vidéo

Sous vide (2017) lecture vidéo

Petite vie (2015) lecture vidéo

Premier mille (2013) 

Bas monde (2012) lecture vidéo

Jusqu'au bonheur (2010) lecture vidéo

Chez Invenit éditions 

Le Cabinet des merveilles / Anthologie

L’Archipel d’un monde nouveau / Photos Jean-Michel André, Récit Patrick Varetz

Modigliani, une bonté bleue / Collection Ekphrasis

Cécile A.Holdban

Les escales des lettres les 14/15/16 Mars 2022 avec la poète Cécile A.HOLBAN

> Cécile A.HOLDBAN

 

Hongroise d’origine, familière des grandes figures de la littérature anglo-saxonne, sensible aux arcanes de la nature, cette passionnée de botanique est aussi une grande voyageuse dans l’âme, dont les itinérances l’ont conduite en Europe de l’Est, en Amérique du Sud et en Asie. Récompensée par de nombreux Prix, elle a publié ces dernières années aux éditions Arfuyen : Poèmes d’après (2016) et Toucher terre (2018).

Cécile A. Holdban est poète, peintre, traductrice, et coéditrice de la revue en ligne Ce qui reste.
L’écriture, l’expression picturale, le langage, les liens entre les arts et la transmission sont au cœur de sa démarche. Elle pratique la peinture et l’écriture en les faisant dialoguer. Ses recherches se fondent sur l’observation et l’imaginaire de la nature, de l’environnement naturel et de ses langages, du rapport entre paysage visible et invisible. Elle tente de traduire par le langage ou la peinture une résonance entre espace intérieur et espace extérieur. Cela revient aussi à sonder des interrogations humaines, artistiques, philosophiques. Travailler à partir des lignes et des éléments du paysage, avec les mots du poème et ses images, avec de l’eau, des écorces, des pierres, des pigments, du papier. Tenter d’élever des passerelles entre les arts.

Elle a publié plusieurs livres de poèmes, obtenu le prix Yvan Goll 2017 pour son livre Poèmes d’après, contribue régulièrement à diverses revues, et a accompagné une soixantaine de livres d’artistes avec ses aquarelles et encres, en collaboration avec d’autres poètes. Certains de ses textes ont été traduits en hongrois, italien, anglais et bulgare.

Elle anime des ateliers littéraires et artistiques en milieu scolaire et dans des médiathèques, participe régulièrement à des festivals, rencontres et lectures autour de la poésie, et est actuellement en résidence d’écriture au lycée Corot de Savigny-sur-Orge, jusqu’à juin 2019, pour partager avec lycéens et acteurs de la vie culturelle un projet d’écriture autour de la poésie féminine à travers les époques et les cultures. Elle traduit du hongrois, sa langue maternelle, et de l’anglais et codirige la revue Ce qui reste, une revue hebdomadaire en ligne de littérature, art et poésie ( www.cequireste.fr )

Les poèmes de Pierres et berceaux aux éditions Potentilles sont un subtil tissage entre l’âpre dureté de certains aspects de la vie, et une capacité à s’enchanter. Enchantement dans le rapport à la nature, et à l’autre. Il ne s’agit pas de la posture contemplative de qui s’extasie devant un paysage, mais d’un rapport charnel et profond. De la même manière, le rapport à l’autre – tant dans son absence que dans sa présence – est vécu dans une grande intensité. Une voix touchante comme un sourire tendre et généreux où se glisse la tristesse ;  on y effleure une certaine magie.

Poésie :

Pierres et berceaux,  éditions Potentilles, 2021

Toucher terre, Arfuyen, Paris, octobre 2018
L’Été, avec des dessins de Bobi+Bobi, Al Manar, Paris, 2017
– Viens dans mon poème, Le Petit Flou, 2017
Poèmes d’après suivi de La route de sel, Arfuyen, Paris, 2016. Prix Yvan Goll 2017 et Prix du Cénacle européen 2017.
Une robe couleur de jour (Napszín ruhában), avec les aquarelles de Catherine Sourdillon, La Lune Bleue, Paris, 2016.
Silence, Carnet de notes et de songe, photographies d’Anne Lise Broyer, poème de Cécile A. Holdban, Sous les glycines, Paris, 2016.
Un nid dans les ronces, illustré d’encres sumi-e de l’auteur, La Part Commune, Rennes, 2013.
Ciel passager, L’Échappée Belle Édition, Bagnolet, 2012.

Livres d’artistes :

– Une soixantaine de livres peints et leporellos avec différents poètes et peintres, Jacques Lèbre, Jacques Bibonne, Jean Marc Sourdillon, Jean-François Mathé, Isabelle Lévesque, Emmanuel Merle, Jean-Pierre Chambon, Laurent Albarracin,…

Traductions :

– Weöres Sándor, Filles, nuages et papillons, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Po&Psy, 2019 (à paraître).
– Howard McCord, Longjaunes et son périple, traduction de l’américain et préface de Cécile A. Holdban et Thierry Gillybœuf, La Barque, Paris, 2019 (à paraître).
– Kosztolányi, Dezső, Venise, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Cambourakis, Paris, 2017.
– Karinthy Frigyes, Propagande, traduction du hongrois de Cécile A. Holdban, La Part Commune, Rennes, 2016.
– Karinthy Frigyes, Tous sports confondus, traduction du hongrois et préface de Cécile A. Holdban, Le Sonneur, Paris, 2014.
– József Attila, Le Mendiant de la beauté, poèmes traduits du hongrois par Francis Combes, Cécile A. Holdban et Georges Kassai, Le Temps des Cerises, Paris, 2014.

Patrice Robin
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Lundi 14 mars

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 15 mars

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 16 mars

à 19h au Nautilus Bar de Béthune

(74 Rue Ludovic Boutleux)

https://www.facebook.com/nautilus62400/

& Festival Itinérances Plurielles 

jusqu'au 18 mars 

Les escales des lettres les 21/22/23 Février 2022 avec l'écrivain Patrice ROBIN

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Lundi 21 février

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 22 février

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 23 février

à 19h au Nautilus Bar de Béthune

(74 Rue Ludovic Boutleux)

https://www.facebook.com/nautilus62400/

> Patrice ROBIN

Après une enfance dans les Deux-Sèvres, Patrice Robin fait partie d’une troupe de théâtre avant de se consacrer à l’écriture. Suite à un premier roman, Graine de chanteur (Pétrelle, 1999) et aux encouragements d’Annie Ernaux , il reçoit un très bon accueil critique pour Les Muscles (POL, 2001). Patrice Robin, qui se consacre aujourd'hui à l'animation d'ateliers d'écriture, a depuis publié de nombreux romans depuis chez P.O.L : Matthieu disparaît ; Bienvenue au paradis ; Le Commerce du père (2009) ; Le Voyage à Blue Gap (2011) ; Une place au milieu du monde (2014) ; Des bienfaits du jardinage (2016) ; Mon histoire avec Robert (2019) 

D’une écriture précise où les mots sont choisis avec précaution, Patrice Robin montre des personnages résolus. Un destin tout tracé, un corps que l’on veut rendre plus beau, plus fort. Les personnages qu’il crée sont nourris de ses souvenirs, de ses lectures. Et l’on éprouve la même sympathie que lui pour ces anti-héros anonymes qui nous ressemblent par leurs maladresses, surtout par leurs doutes. Ces récits possèdent un rythme particulier où se reconnaît l’influence du cinéma, des ateliers d'écritures qu'il dirige et transmet "Le geste d'écrire : qui emmène souvent loin, dans les regrets, les espoirs, les joies ou, plus fréquentes, les brûlures encore vives. Ces mots puisés loin en soi ou tout proches mais soudain libérés font bouger. Ils ne sont pas magiques, ne règlent pas tous les problèmes, ne font pas sortir de prison. Mais ils contribuent au moins à mettre à distance, à verbaliser un chaos intérieur." écrit-il. 

Patrice Robin viendra nous parler et nous présenter son nouveau roman Le visage tout bleu lors de ces cafés littéraires.

 

Le visage tout bleu (éditions P.O.L, 2022) :

À propos

« Je suis né étranglé par le cordon ombilical, le visage tout bleu et ne dois d'avoir survécu à cette détresse respiratoire qu'à l'oxygène dont se servait mon oncle, le forgeron du bourg où je voyais le jour, pour ses soudures au chalumeau. J'aurais pu aussi ne pas naître, ma mère, qui ne l'était pas encore, ayant échappé de peu à la mort lors d'un accident de battage. Ou renoncer à la vie en pleine jeunesse, comme R, issu du même milieu que moi. ».

Patrice Robin a enquêté sur ces trois évènements (sa naissance, l'accident de sa mère et le suicide de Richard, un ami de jeunesse), et s'interroge sur le monde d'où il vient comme sur la nécessité vitale qu'il a eue de le quitter pour devenir ce qu'il voulait être, tout en lui restant fidèle. Les deux derniers brefs textes de ce livre évoquent alors la place de l'écriture dans son existence, et sa « décision d'écrire sans métier ». Choix radical, d'une grande précarité, qui le conduira à mener des ateliers d'écriture avec des adolescents en difficulté, ou des adultes soignés en psychiatrie.

Les escales des lettres les 24/25/26 Janvier 2022 avec l'écrivaine Eva ALMASSY

Eva Almassy
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Lundi 24 janvier

à 19h au Vertigo à Arras 

(12, rue de la taillerie)

http://www.levertigo-arras.com/

Mardi 25 janvier

à 19h à la Chouette Librairie de Lille

(72 Rue de l'Hôpital Militaire)

https://www.lachouettelibrairie.com/

Mercredi 26 janvier

à 19h au Nautilus Bar de Béthune

(74 Rue Ludovic Boutleux)

https://www.facebook.com/nautilus62400/

> Eva ALMASSY

 

Eva Almassy est née en Hongrie et réside à Paris. Après des études de psychologie entamées en Hongrie, puis de philosophie à la Sorbonne elle se lance dans l’écriture. Ses romans et nouvelles s’intéressent aux vicissitudes du couple (amoureux ou sororal), ses contraintes et ses douleurs. Ses influences puisent auprès de Virginia Woolf, Nabokov, Musil ou Zeruya Shalev. Elle est membre du comité de rédaction de la revue internationale de poésie contemporaine Place de la Sorbonne. Écrivain de langue française, elle a publié trois romans, chez Gallimard. Elle a beaucoup écrit pour la radio et a plusieurs fois été distinguée à ce titre (prix S.A.C.D. nouveau talent radio et meilleur texte aux Radiophonies 2007 pour La dernière nuit d'Erzsébet Bathory). Eva Almassy est aussi une des voix du dimanche à France Culture des Papous dans la tête. Derniers titres parus : Les cheveux de la poupée (École des Loisirs), Petit éloge des petites filles (Gallimard/Folio). Limites de l'amour est son premier titre publié par L'Amourier éditions.

Fin 2021 les éditions Arcanes 17 publie son nouveau roman R'Avec qu'elle nous présentera lors des cafés littéraires.

R'Avec Arcanes 17 éditions (2021) :

« Les journalistes me traquent mais je ne suis pas leur proie. Ou bien si : je suis leur proie, mais ce n'est pas moi qu'ils traquent. Ils ne veulent que toi, ils veulent ta peau, ils veulent que je les conduise jusqu'à ton coeur qui saigne et qu'ils rêvent de torcher avec leurs papiers. » C'est ainsi que s'exprime Kinga qui vient d'accepter d'accueillir son ex-mari à sa sortie de prison. Dans un accès de violence, Franck a tué la femme pour laquelle il a abandonné Kinga et leurs deux enfants. L'ex-épouse doit composer avec les marques d'incompréhension de la société et son amour intact pour le père de ses enfants.

Dans une écriture forte, Eva Almassy décrit la complexité des sentiments face à la double trahison que constituent à la fois l'abandon amoureux et la violence qui a tué. Elle force le lecteur à s'interroger sur les ressorts de l'amour et de la violence, de la douleur et du pardon. Une illustration talentueuse des rapports ambigus entre Eros et Thanatos.

> Les auteurs reçus aux escales des lettres ...

Jakuta Alikavazovic, Eva Almassy, Gwenaëlle Aubry, Samira el Ayachi, Franz Bartelt, Xavier Bazot, Lakhdar Belaïd, Michel Bernard, Eduardo Berti, Yahia Belaskri, Arno Bertina, Jean-Marie Blas de Roblès, Philippe Boisnard, Nicolas Bokov, Miguel Bonnefoy, Stéphane Boucherie, Sabine Bourgois, Patrick Bouvet, Frédéric Boyer, Dominique Brisson, Anne Buisson, Sarah Carré, Arnaud Cathrine, Nicole Caligaris, Didier Castino, Benoit Caudoux, Marie Chartres, Lise Charles, Fanny Chiarello, Christophe Claro, William Cliff, Sylvain Coher, Alain Cofino Gomez, Velibor Čolić, Antonio Cossu, Richard Couaillet, Alex Cousseau, Didier Daeninckx, Seyhmus Dagtekin, Emmanuel Darley, Jacques Darras, Marie Darrieussecq, Julia Deck, Ludovic Degroote, Chloé Delaume, Virginie De Lutis, Julia Deck, Christian Dequesnes, Maryline Desbiolles, Erwan Desplanques, Marie Desplechin, Pascal Dessaint, Xavier Deutsch, Pierre Devin, Amandine Dhée, Abdelkader Djemaï, Ariane Dreyfus, Patrick Dubost, Eugène Ébodé, Antoine Emaz, Dominique Fabre, Frédéric Fajardie, Stéphanie Ferrat, Carole Fives, Thomas Flahaut, Pascale Fonteneau, Frédéric Forte, Christophe Fourvel, Sophie G. Lucas, Christian Garcin, Albane Gellé, Thierry Gillyboeuf, Jean-Louis Giovannoni, Brigitte Giraud, Thomas Gosselin, Sylvie Granotier, Georges Guillain, Thomas Gunzig, Xavier Hanotte, Ludovic Janvier, Jacques Jouet, Charles Juliet, Moussa Konate, Jean Kranga, Marie-Hélène Lafon, Werner Lambersy, Camille Laurens, Michel Layaz, Rouja Lazarova, Linda Lê, Jerôme Leroy, Didier Lesaffre, Hervé Le Tellier, Lise Martin, Maram al-Masri, Laurent Mauvignier, Benamar Médiene, Arnaud Mirland, Ian Monk, Christine Montalbetti, Richard Morgiève, Antoine Mouton, Sylvie Nève, Nimrod, Bernard Noël, Patricia Nolan, Carl Norac, Amélie Nothomb, Lucien Noullez, Wilfried N'Sondé, Emmanuelle Pagano, Martin Page, Yves Pagès, Daniel Pennac, Charles Pennequin, Paola Pigani, Emmanuelle Pireyre, Jean-Claude Pirotte, Jean-François Pocentek, Sylvain Prudhomme, Michel Quint, Patrick Raynal, Cécile Richard, Patrice Robin, Olivier Rolin, Olivia Rosenthal, Isabelle Rossignol, Jean Rouaud, Valérie Rouzeau, James Sacré, Caroline Sagot-Duvauroux, Lionel Salaün, Lydie Salvayre, Dominique Sampiero, Annie Saumont, Eugène Savitzkaya, Lambert Schlechter, Ryoko Sekiguchi, Michèle Sigal, Jean-Pierre Siméon, Nathalie Skowronek, Olivier de Solminihac, Lucien Suel, Thomas Suel, Nicolas Tardy, Luc Tartar, Franck Thilliez, Vincent Tholomé, David Thomas, Camille de Toledo, Zoé Valdés, Patrick Varetz, Dimitri Vazemsky, Jean-Pierre Verheggen, Tanguy Viel, Thomas Vinau,  Martin Winckler, Carole Zalberg.

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