JAKUTA ALIKAVAZOVIC
22, 23 et 24 janvier 2018 à Arras, Lille et Béthune
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De la Bosnie au Monténégro, hantée par les conflits et les stigmates hérités de ses origines familiales, la jeune Jakuta Alikavazovic trouve refuge en littérature. Comme en témoignent les pages hallucinées et énigmatiques de Corps volatils (Prix Goncourt 2008 du premier roman) ou les imprévisibles et fantasques nouvelles d’Histoires contre nature, la romancière révèle une plume virtuose et un imaginaire captivant tout aussi nourri de romans noirs, d’architecture et de cinéma muet que de l’empreinte de sa propre filiation (Le Londres-Louxor). Dans L’Avancée de la nuit (L’Olivier 2017), roman d’amour tumultueux et incandescent, l’auteure avance à tâtons entre traces, incertitudes, vestiges et cicatrices percutant à nouveau le tragique souvenir de la guerre des Balkans à travers le fascinant portrait d’une femme mystérieuse en quête de sa mère et de son passé.
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MARIE GINET
19, 20 et 21 février 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Passionnée de voix et de poésie, Marie Ginet explore avec fougue la texture, le rythme et la sonorité des mots, qu’elle exprime tant sur scène que par écrit. De l’errance des Roms au territoire de l’enfance, du cheminement existentiel aux questions féministes, son recueil Souffles nomades regroupe, en un livre CD, des textes en apnée d’une langue drue et engagée. Tandis que Pulsation interroge la spiritualité dans un dialogue scandé avec Marie-Madeleine, Dans le ventre de l’Ange nous embarque à bord d’une péniche pour voir défiler le monde de la cale aux hublots, de Dunkerque au Canada... Avec Poésie, Terre d’Aventure (L’Agitée 2017) la poète signe un carnet où les histoires pour enfants prennent vie au coin de la rue et se métamorphosent, d’haïkus en sonnets et de slams en vers libres, en fables fantaisistes et exotiques qui réenchantent la parole et le quotidien.
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BERNARD CHAMBAZ
19, 20 et 21 mars 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Conjuguant invariablement la poésie et le roman, le chagrin et l’allégresse, la lumière et la mélancolie... Bernard Chambaz (Prix Goncourt du premier roman 1993) fait du travail de la langue le noyau de son œuvre et le lien irréductible entre mémoire et présent, entre intime et universel. Telle une variation composée autour de la mort, de la disparition et du deuil, son écriture se déploie d’essais en recueils, de récits en romans et de proses en vers libres comme des hymnes décisifs à la vie, à l’éternité. Ainsi, aux éditions du Seuil, Le Dernier tableau conte avec réalisme l’histoire de cent ultimes toiles d’artistes surpris par la Faucheuse, et 17 regroupe les trajectoires de dix-sept vies brèves de personnes plus ou moins célèbres nées ou décédées en 17 : des portraits tracés, condensés et immortalisés en un séduisant essentiel.
EDUARDO BERTI ET SOPHIE G.LUCAS
9, 10 et 11 avril 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Héritier de la tradition du fantastique et du texte bref argentin, Eduardo Berti signe des nouvelles à l’imaginaire labyrinthique et des « miniatures » ciselées dans le réalisme, la fantasmagorie et l’absurde. En 2017, l’Oulipien signe à La Contre Allée L’inventaire d’inventions (inventées) : un insolite catalogue d’objets fictifs, de machines farfelues et de dispositifs invraisemblables récoltés par l’écrivain au fil de ses nombreuses lectures et réunis avec originalité dans ce « cabinet de curiosités » entre récit, portrait et illustration.
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Après s’être confrontée aux procès d’un tribunal pour s’en faire le Témoin et dévoiler dans une prose épurée la violence cachée des faits de société, Sophie G. Lucas publie quant à elle Assommons les poètes ! (La Contre Allée 2018) : un journal composé de fragments d’expériences pour dire l’écriture et partager avec simplicité et sincérité le quotidien d’un poète, sa réalité, ses choix, ses doutes, ses marges, ses références et ses inspirations.
MICHEL LAYAZ
18, 19 et 20 juin 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Entre relations familiales complexes (Les larmes de ma mère), blessures d’adolescence (Le nom des pères), critiques sociétales (Cher Boniface) et inadéquations sociales (La joyeuse complainte de l’idiot), l’œuvre de Michel Layaz creuse avec obsession des existences amères et en marge. L’écriture précise et tendue révèle avec force la vigueur des drames, la cruauté de la déviance, la facétie parfois, l’intimité surtout (celle qui se trame en secret et que le romancier exhume pour en conférer le sens profond). Avec Louis Soutter, probablement (Zoé 2016) l’écrivain parcourt dans une langue puissante et subtile le destin extraordinaire de cet artiste du XXe siècle et nous entraîne dans les retranchements de son étrangeté, de sa solitude, de ses errances, de sa folie.
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THOMAS FLAHAUT
9, 10 et 11 septembre 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Héritier de la tradition du fantastique et du texte bref argentin, Eduardo Berti signe des nouvelles à l’imaginaire labyrinthique et des « miniatures » ciselées dans le réalisme, la fantasmagorie et l’absurde. En 2017, l’Oulipien signe à La Contre Allée L’inventaire d’inventions (inventées) : un insolite catalogue d’objets fictifs, de machines farfelues et de dispositifs invraisemblables récoltés par l’écrivain au fil de ses nombreuses lectures et réunis avec originalité dans ce « cabinet de curiosités » entre récit, portrait et illustration.
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Après s’être confrontée aux procès d’un tribunal pour s’en faire le Témoin et dévoiler dans une prose épurée la violence cachée des faits de société, Sophie G. Lucas publie quant à elle Assommons les poètes ! (La Contre Allée 2018) : un journal composé de fragments d’expériences pour dire l’écriture et partager avec simplicité et sincérité le quotidien d’un poète, sa réalité, ses choix, ses doutes, ses marges, ses références et ses inspirations.
CAROLE ZALBERG
18, 19 et 20 novembre 2018 à Arras, Lille et Béthune
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Entre relations familiales complexes (Les larmes de ma mère), blessures d’adolescence (Le nom des pères), critiques sociétales (Cher Boniface) et inadéquations sociales (La joyeuse complainte de l’idiot), l’œuvre de Michel Layaz creuse avec obsession des existences amères et en marge. L’écriture précise et tendue révèle avec force la vigueur des drames, la cruauté de la déviance, la facétie parfois, l’intimité surtout (celle qui se trame en secret et que le romancier exhume pour en conférer le sens profond). Avec Louis Soutter, probablement (Zoé 2016) l’écrivain parcourt dans une langue puissante et subtile le destin extraordinaire de cet artiste du XXe siècle et nous entraîne dans les retranchements de son étrangeté, de sa solitude, de ses errances, de sa folie.
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