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Jean-Louis Giovannoni est né à Paris. Il a exercé le métier d'assistant social pendant plus de trente cinq ans en hôpital psychiatrique. Il ouvre son œuvre poétique avec Garder le mort en 1975, livre de deuil qui deviendra un classique de la poésie contemporaine. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages chez divers éditeurs (Unes, Leo Scheer, Lettres Vives, Champ Vallon…), il compose une poésie de fragments interrogeant le malaise d’un rapport intime et extérieur au monde (Les Mots sont des vêtements endormis, Ce Lieu que les pierres regardent). Ce rapport à l’espace s’incarne jusqu’à une altération pensive du vers à la fin des années 80 (L’Invention de l’espace, Pas japonais) avant de faire place à de nouvelles formes, entre prose et poème. Depuis les années 90, ses thèmes interrogent notamment la violence des rapports sociaux (L’Election, Journal d’un veau, Traité de la toile cirée, Sous le seuil), mêlant fantasmagorie et biographie, grotesque et pulsion. Il s’occupe par ailleurs de la publication des textes inédits de Raphaële George. Lauréat du prix Georges-Perros en 2010, il a été président de la Maison des écrivains et de la littérature. Il publie en 2019 un nouveau recueil de poèmes : L’air cicatrise vite aux éditions Unes. Un livre fantomatique dans lequel Jean-Louis Giovannoni est allé en chercher la trace dans ses carnets inexploités, écrits entre 1975 et 1985. On y retrouve les obsessions fragmentées présentes dans Garder le mort (1975), Les mots sont des vêtements endormis (1983), ou Ce lieu que les pierres regardent (1984) ; mais ici hissées à un point de transparence inédit.
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